Bron: FelixArchief nr. 1968#299
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recette « pour rire »
« Le Hire au théâtre », le »Hire an Cinéma»: deux beaux titres de conférences, où l’en enregistrerait pour la deuxième — les succès comiques de l’écran en passant en revue les étoiles de l'humour au cinématographe, Cette étude que nous avons modestement esquissée dans notre dernière chronique (voir Ciné• Hevue, N” 25: le Hire à l'Ecran) se compléterait de quelques anecdotes et d’une psycho-log** du rire qui mènerait loin dans le do-irul de l’observation, Il y faudrait ajouter quelques recettes pratiques: en voici une du directeur deg'« Christie Comédies », qui depuis treize ans fait ces divertissantes comédies de plage, avec battling girls, etc., dont la vogue semble épuisée, du reste (tout s’use) mais qui eut sa décade de succès.
« La meilleure et la plus simple façon de mire rire le public, dit Al Christie, est de choisir un film dont les personnages et les situations sont exactement pareilles aux personnages et aux situations de la vie réelle —.sujet qui dès lors intéresse tout le monde et qui peut être traité sous des angles divers et amusants. Présentez le héros, et rendeæ-le sympathique au public. Présentez l’héroïne et faites que l’auditoire — ou plutôt les spectateurs — lui accordent leur sympathie. Présentez ensuite ces deux intéressants personnages l’uh à l’autre et. faites qu’ils s’aiment et puis accumulez jusqu'à la chute du rideau (c’est-à-dire le retour de l’électricité) tous les obstacles possibles et imaginables, naturels ou invraisemblables que votre ingéniosité pourra inventer pour éloigner l'un de l'autre les deux amoii. ceux; Je public ne résiste pas à, cette formule,
réelle mais toujours neuve, il rira jusqu'au moment heureux où, tous les malentendus dissipés, tous les obstacles vaincus, les deux héros seront enfin réunis dans un artistique baiser final.
Las rires «qui ne sont pas dans les scénarios»
Le public a des sourires que l’auteur ni le metteur en scène n'ont pas prévus et dont ils pourraient à la rigueur se mortifier. Les petite« invraisemblances ou les erreurs flagrantes de la mise en scène ont le don de dilater la rate de certains spectateurs attentifs et informés.
Dans Kismet — scène du marché à Bagdad — un barbier en plein air rase la tête d’un, indigène — avec un rasoir moderne a lame incurvée! Où a-t-il été le chercher il y a mille ans?
Dans les pièces à frissons, voir le héros on l’héroïne échapper miraculeusement au feu, au poignard, à la noyade et en sortir, elle, sans un ruban fripé (après un sauvetage à travers les flammes), lui, propre coin me un sou, les vêtements en parfait état, le pli au pantalon et la coiffure même pas en désordre,
CINÉ-REVUt —
(après avoir traversé à la nage le bief du moulin tragique) — eh bien! il y a des gens qui ne trouvent pas cela très naturel... et ils ont raison d’en rire.
Plusieurs de nos lecteurs auront remarqué certainement, dans les derniers programmes, des invraisemblances et des distractions de mise en scène de cette ' nature. Nous signalerons volontiers ici même, sous cette rubrique, celles qu’ils nous signaleront — les plus amu- ' santés ou les plus cocasses.
Le cadavre attentif
Dans L'Or du Désert., le Yaqui assassine une des sentinelles du rajah et conduit ensuite ses amis voir le cadavre, A leur arrivée, celui-ci ramène précautionneusement la jambe de peur que les arrivants ne lui marchent dessus. Pour un cadavre, c’est faire preuve d’un merveilleux « sang froid! »
Les animaux comiques
Il n’y a pas que les personnages humains qui soient comiques à l'écran: les animaux sont parfois bien drôles, et une qualité qu’on ne leur déniera pas, c’est le naturel. Tom Mix -T l’étoile de a Fox Film » — dresse, en ce moment un ours, Bruno, qui débutera prochainement au studio. Joe Martin, le merveilleux singe de l’écran, fait les délices des visiteurs du Jardin Zoologique privé de la Compagnie Universal — et sa jeune famille promet de marcher sur les traces de Joe!
Les babouins « amateurs »
La compagnie cinématographique anglaise qui vient de faire près de 20,000 kilomètres à travers l’Afrique — du Cap au Congo pour la prise de vues de l’Hirondelle (Swallow, de Kidder Huggord) a constaté l’intérêt intense qu’éveillent chez les singes les appareils photographiques. Assis en rond sur la crête d’un Kopje voisin, ils suivaient avec curiosiif es opérations de la troupe. L’un d’eux s’approcha un jour de l’appareil et l’arrivée subite de l’opérateur seule l’empêcha sans doute’ de tourner lui-même la manivelle1 et de filmer ses camarades rassemblés! Un film joué et tourné par des singes aurait1 eu sans nul doute chez des publics avides de nouveautés — et qui s’en seraient « léché les bahouines » (oh! pardon!) — un vif succès de curiosité.
Comme au cinéma
De notre confrère parisien Quinet, dans le Cinéyia.g usine .
Le particulier réveillé en sursaut' par les deux cambrioleurs est rassuré immédiatement par l’un d’eux: « N'ayez pas peur, bourgeois... on va vous faire le coup du 3” épisode! » —
SMILE.
Depuis ce jour heureux, où les bonnes gens de Mions virent le chair des Reines traverser les paisibles rues de la capitale du Hainiaut, nombreux sont ceux qui n’ont plus manqué un seul film où les délicieuses grâces qui se sont vouées à l’art cinématographique, s’offraient à notre admiration.
Et parmi ces reines qui ont connu les honneurs du sceptre, dont les avait doté le «Prince Carnaval », Mlle Geneviève Félix est une de celles qui ont su conquérir les honneurs les ( s grands et plus durables de la sympathie du grand public.
Plutôt que de nous essayer à dire, d’ume plume malhabile, son talent et sa beauté, .nous préférons laisser la parole à M. Jacques Fameuse, qua, dans les colonnes de « Ciné-J’ra-tiique », nous retrace l'interview que la gracieuse vedette voulut Wen lui accorder:
Les poètes de l'antiquité n’eussent pas manqué, en .accordant leurs lyres, de comparer la chevelure de Mlle Félix aux rayons dorés de Phébus, le triomphant Hélios. Ceux d'aujourd'hui, beaucoup .plus prosaïques, se contenteront de nommer cette chevelure, tin flot d'or ou 'une sole lumineuse. En dehors de cette légendaire auréole, la. gracieuse Muse de Montmartre possède de grands yeux bleuis ombragés de beaux cils recourbés et les plus jolies dents du monde.
— C’est tout à fait le hasard qui m’a couronnée, me déclare-it-eile, sourdante. J’avais assisté à l’élection, comme spectatrice; quarante concurrentes se disputaient la palme, et ce fut moi qu’on élut!
— 'Cela prouve, Mademoiselle, que. c’était encore vous la plus jolie!
— Oh! j iai été très contente, parce que cela m’a permis de connaître beaucoup de monde, très utilement pour ma carrière, mais je n’ailme pas beaucoup les manifestations .publiques auxquelles je fus obligée de prendre part. Le jour de la Mi-Carême, sur mon char, j'avoue que j’ai eu bien froid!!!
— Et ce fameux cinéma, vous l'aimez bien?
— iC’est. ima vie, voyez-vous! Même aux prises avec des grands ennuis, et sur le point de tout quitter, je me reprends, ou plutôt, le cinéma me reprend, et. je reste!
— Depuis combien de temps vous y adonnez-vous?
— 'Depuis quatre ans! Je voulais d’abord me ooms, aicire.r au. théâtre, mais cela ne marchant aucunement à mon gré, je me tournais vers l’écran. J’y jouais d'abord die petits rôles, puis des grands.
Engagée, après la « Chimère », à la S.G.A.L., j’ai interprété trois grandes bandes: «Muss Rovell », « Micheline », «La Ferme du Cho-quard ». J’en tourne, et j’espère Wen en tournai- beaucoup, pendant longtemps!
Mlle Geneviève Félix me passe sa collection de photos qui sont pluis ravissantes les unes que les autres. Dans l’une, la jolie Muse fait souvenir de Sarah Bernhardt dans la « Princesse lointaine ».
— C’est, curieux! s’écrie-t-elle. On prétend que je ressemble aussi à Gaby Deslys et à Suzanne Grandais!...
— En tous les cas, Mademoiselle, la photo
que j’eimporte. -vous rappelle exactement, et
par suite de jolies mains et des fourrures
qui vous enveloppent, vous composent une
exquise grâce neigeuse... T . _4XT_TTC,_
Jacques FANEUSE.
CINÉ-REVÜE —
Les Artifices au Cinéma
(suite et fin)
On fait également «sage de moyens optiques, mécaniques et chimiques.
Les miroirs sont particulièrement mis à contribution. On sait qu’on distingue les miroirs plans des miroirs sphériques et les cours de physique nous enseignent dans le cas des premiers que l’image d’un objet constitué par une succession de points lumineux paraît au Spectateur, symétrique de l’objet par rapport au miroir, tin œil placé de façon à recevoir (ÄB rayons réfléchis par le miroir et venant de tous les points de l’objet éprouve la même sensation que si l’objet était derrière le miroir. Les images sont donc illusoires ou virtuelles, Toutefois, elles n’en jouent pas moins pour d'autres miroirs, le rôle d’objet. Si ces miroirs sont parallèles, les images de l’objet placé entre eux sont répétées à l’Infini suivant une Intensité lumineuse décroissante. En dis-• posant, les miroirs suivant un certain angle, mais d une manière amovible, nous verrons que pour un angle de 120°, un objet est répété trois fois,, pour une ouverture de 90°, quatre lois, pour une .ouverture de 65", cinq fois.... et que plus l’ouverture se fermera, plus les répétitions deviendront nombreuses.
Cette propriété des miroirs angulaires a été mise â profit pour J’installation au. musée Gréviii à Paris d’un « Palais des Mirages » dont l’étude fournit de nombreux renseignements sur les moyens optiques à employer pour obtenir à frais réduits une décoration aussi grandiose que splendide. La salle où se produit cette illusion est hexagonale: les parois sont formées par des glaces fixes encadres par des motifs arc',(eeturaux, le pla- . fond est constitué par une coupole ornée de pendentifs. Si au milieu de ce décor on illumine un motif décoratif quelconque, ce motif est reproduit à J infini.
On utilise également les propriétés des miroirs sphériques.
Un miroir sphérique est une calotte sphérique ordinairement en métal dont l’une des faces réfléchit la lumière. Sf le miroir est poli intérieurement, "un le nomme miroir concave, si la face extérieure est polie, le miroir est convexe.
Pour la terminologie et la démonstration des propriétés des miroirs courbes, nous renvoyons le lecteur aux traités d’optique.
Nous nous bornerons à constater que, si des rayons émanent d’un point très éloigné du miroir, on peut les considérer comme parallèles et Ils se réfléchissent au foyer principal; si v sont des rayons solaires, ils peuvent même enflammer les objets combustibles qui s’y trouvent placés.
Si maintenant, nous envisageons un faisceau de rayons non parallèles émanant d’un objet situé à. proximité du miroir, le point de concours des rayons après réflexion sera d’autant plus éloigné du miroir que le foyer principal est plus proche du centre de courbure; on aura ainsi un deuxième foyer, dit foyer conjUguè. Suivant la position de l’objet, l'imagé est ou virtuelle ou plus grande que l’objet et symétrique de ce dernier, et elle paraît alors se former en arrière du miroir, ou réelle, renversée et plus petite que l’objet placé au delà du centre et cette image peut être reçue sur un écran.
Les combinaisons de ces miroirs déformants sont surtout utilisés pour la prise de ( fes comiques.
En dirigeant un faisceau de lumière blanche sur un prisme, on la décompose et on obtient sur l’écran une bande lumineuse que l’on nomme le spectre solaire et qui présente toutes les couleurs de l'arc en ciel. Cette propriété du prisme est utilisée dans les projections cinématographiques.
Pour simuler les lever et coucher jle soleil, on se sert d'une lanterne à projection’pourvue devant son condensateur d’un disque de verre graduellement coloré et auquel on imprime un mouvement de rotation; ou l'ait également usage d’une forte lampe électrique enfermée dans un globe en verre dépoli 'et qu’on élève ou abaisse progressivement derrière une toile de fond convenablement préparée.
Les étoiles s’imitent au moyen de. paillettes en clinquant; les nuages qu’on veut figurer sont peints sur une toile translucide qu’on fait défiler devant une boite à lumière,, 'es éclairs enfin s’obtiennent soit au moyen .a poudre de -Lycopode, soit et mieux, par l’appareil de M.Dubosq, formé d’un miroir concave au loyer duquel est disposé, l’arc électrique.
On simule la fumée d’un incendie par la combustion de poudre noire ou par barbotage d’air dans de, l'acide muriatique et de l'ammoniaque; les flammes sont imitées par des languettes d’étoffe légère semées de paillettes de clinquant et agitées par une soufflerie.
En projetant de l’eau dans laquelle on suspend du plâtre ou du carbonate de chaux pulvérisé, on obtient l'illusion de cascades, torrents, etc. .
Dans les scènes d’écroulement si fréquentes au cinéma, les décors sont constitués par des cadres d’osier, que l'on guide au moyen de fils disposés de façon judicieuse.
Pour achever l’illusion, on procède au coloriage du film: le grand nombre d’images dont il se compose of leur exiguïté font de cette opération un travail extrêmement minutieux, fatigant et onéreux: on le confie généralement à des femmes, dont il exige beaucoup d'attention, de patience et une vue exercée.
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L’Envol du Papillon
Grand émoi ce matin lit à l’Orphelinat de l’Espérance. Le coffre-fort a élé trouvé ouvert et veuf de io.ooo dollars qu’on lui avait confié la veille au soir. Au reste pas la moindre trace d’effraction. Mais par contre ont aussi disparu la petite Yvonne Scott, charmante orpheline dans tout l’éclat de l’adolescence, et la- toilette; neuve que Mme la Directrice avait tout juste porté quelques instants, et son porte-monnaie renfermant la modique somme de trois dollars ay cents.
On enquête et, pour tout le monde semble-t-il une conclusion s'impose, celle qu'indique Grosset, l’administrateur et quêteur atitré de rétablissement; qu’on trouve la jeune fille et l’on aura trouvé la valeur.
En réalité Yvonne„n’est pas coupable... où cédant à la tentation « d’essayer » en cachette la robe de la Directrice pendant le sommeil de celle-ci, elle a ensuite été prise d’une idée folle: quitter L’Orphelinat. Conquérir sa liberté. Aller à la grandi; ville chercher du travail. Et elle n’a pas su résister à la séduction de ce mirage. Ce n’est qu’en route qu’elle a trouvé dans une poche le porte-monnaie et les dollars qu’il renfermait. Elle s’est promise de les renvoyer aussitôt que possible, de même que le prix de la robe.
Pour cela il faut d’abord trouver du travail. Elle ne se fait pas faute d’en chercher. Mais vainement. Partout la même réponse: êtes-vous de la partie... Quelle expérience avez-vous... Elle échoue même dans sa démarche auprès du vieux prof. Saxton; le naturaliste bien connu, qui a demandé une assistante fut-elle débutante dans le métier. C’est que le vieux fossile la trouve trop élégante... Pensez donc. La robe de Mme la Directrice... trop jolie aussi, dépourvue du physique de l’emploi. Que faire. Yvonne a soudain une inspiration à la vue d’une pauvresse logée au même hôtel meublé qu’elle et d’aspect parfaitement minable. Elle lui propose de troquer ses vêtements avec elle... Ainsi fait que dit. Et dès le soir, la jeune fille méconnaissable sous ce déguisement, fait la conquête du vieux savant par sa parfaite ignorance de l’histoire naturelle; de son neveu David par la grâce de son fin profil, et de l’emploi de son esprit d’adaptation aux circonstances.
Mais le lendemain au petit déjeuner de la famille une pénible surprise l’attend. On déplie le journal du matin et bien en vue en première page, elle y perçoit son portrait, son nom et les détails du cambriolage de l’Orphelinat. Heureusement David est seul à soupçonner la vérité et ne dit rien, car il se découvre un faible tout à fait inattendu pour l’histoire naturelle et une réelle inclination pour la jeune assistante.
Il l’interroge d’ailleurs au cours d’une prome-
Programme iln l mi (i octoi,.“« Programma van 1 lot 0 Oclolior
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LA CRIMINELLE Drame en 5 parties, avec William Desmond dans le rôle principal NL. DE MISDADIGE Drama in 5 deelen, met William Desmond in de hoofdrol
L’Envol du Papillon De Vlucht van den Vlinder
Superbe comédie, interprétée par Mi s Mary Mac Laren Prachtig tooneelspei, vertolkt door Miss Mary Mac Laren
Semaine prochaine: Aanstaande week:
JEUNESSE DOREE GULDEN JEUGD
» interprétée par Edith Roberts vertolkt door Edith Roberts
nade scientifique avec le professeur et apprend toute la vérité sur la raison du déguisement cl ’Yvonne et lui promet le secret.
Celui-ci ne va pas tarder à être révélé.
L'n beau jour, Grosset vient quêter chez Saxton. Hélène, fille de celui-ci, prend sur elle de transformer en fête de charité sa prochaine garden-party. Et c’est au cours de celle-ci que David, qui a décidé Yvonne à se déguiser encore pour y assister, lui avoue ses sentiments et obtient d’elle qu’elle consente à devenir sa femme... Mais peu après, tout se gâte. Yvonne aperçoit un cambrioleur en train de vider le coffre-fort du professeur. Elle s’approche en tapinois et le surprend sur le fait... Oh prodige. C’est Grosset lui-même. Il menace Yvonne de révéler son identité si elle crie au secours. Mais trop tard déjà on accourt. Et l’individu accable la malheureuse en assurant que c’est elle la cambrioleuse de l’Orphelinat.
En vain la pauvre enfant explique-t-elle la vérité au naturaliste. Elle va avoir le dessous lorsque tout à coup un détective apparaît: il surveille Grosset depuis longtemps, à tout vu et tout entendu. Grosset est confondu et sa victime sauvée.
De Vlucht van den Vlinder
Groote opschudding dien morgen in het weezen-huis der « Espérance ». Do brandkast werdt open gevonden en io.ooo dollars zijn verdwenen. Maar de kleine Yvonne Scott, alsook een nieuw kleed der bestuurster en haar geldbeugel, 3 dollars 5y centen inhoudende, zijn ook niet meer te vinden. Men onderzoekt de zaak en iedereen is het eens met den heer Grosset, beheerder der instelling, dat indien men het meisje terug vindt, men ook de dief zal vinden. In werkelijkheid is Yvonne de schuldige niet... gehoor gevende aaii de bdkoring in het geheim het nieuwe kleed der bestuurster
te passen, werdt zij door eene zonderlinge gedachte aangegrepen... het weezenhuis verlaten en hare vrijheid hernemen. Naar de groote stad gaan en werk zoeken. Het is slechts onderwege dat zij den geldbeugel vindt en is dan ook van plan deze terug te zenden en de waarde van het kleed te betalen. Maar voor dit te kunnen moet zij werk vinden, en zij spaart er dan ook geen moeite voor. Tevergeefs; overal hetzelfde antwoord... zijt gij in de zaak, welke ondervinding hebt gij? Zij komt terecht bij den ouden natuurkundige Prof. Saxton, welke eene helpster vraagt; doch hij vindt ze te elegant. Wat nu te doen? Aan eene oude vrouw welke in hetzelfde huis woont vraagt zij om van kleederen te verwisselen. Zoo gezegd, zoo gedaan, ’s Avonds reeds biedt zij zich onder deze vermomming bij den Prof. Saxton aan, en wordt aangenomen.
Maar ’s morgens bij het ontbijt wacht haar eene droevige verrassing. In het dagblad vindt zij, bij het relaas van den diefstal in het weezenhuis, haar portret en haar naam. Gclukkiglijk vermoedt David, neef van Prof. Saxton alleen de wraarheid. Tijdens eene wandeling ondervraagt hij haar over de oorzaak harer vermomming, en belooft haar geheim te behouden.
Op eene schoone dag komt Grosset bij Prof. Saxton geld inzamelen. Helena, dezes dochter, zal hare eerstkomende garden-party in weldadigheidsfeest veranderen. Gedurende dit feest vraagt David Yvonne ten huwelijk. Maar een weinig later loopt alles slecht af. Yvonne betrapt een dief, welke bezig is de brandkast van den Prof. Saxton te ledigen. O wonder! Het is Grosset zelf. Hij bedreigd Yvonne, indien zij om hulp roept, hare eenzelvigheid te doen kennen, maar het is te laat, men komt reeds. De kerel overlaadt de ongelukkige, zeggende dat zij de diefstal in het weezenhuis gepleegd heeft. Tevergeefs zegd zij de waarheid aan den natuurkundige. Zij gaat het onderspit delven wanneer een detektief binnen komt. Hij bespiedde reeds lang Grosset en heeft alles gezien en gehoord. Grosset is ontmaskerd en zijn slachtoffer gered.
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Un film possédant toutes les qualités requises pour être coté «extra»: photo bonne, mise en scène irréprochable, jeu varié,sans longueur, où les scènes dramatiques et comiques alternent sans heurts; avec cela une interprétation excellente par Webbs, To--mari et Tsi-Tsue, trois noms à retenir, évoluant avec aisance aussi bien dans un cadre mondain et guindé que dans les scènes pleines de mouvement et de vie.
Quant au scénario, il est solidement charpenté et malgré les cinq actes d’aventures, ne présente pas d’incorrections et d’invraisemblances qui gâtent surtout le charme des films de ce genre;
« ha Pagode » nous présente d’abord le savaut ingénieur Remus, type excentrique de savant: son entrée au ministère où il soulève le fou rire; c’est que myope, gauche et revêtu d’un habit de coupe bizarre, il est le type du savant cocasse par excellence. Naturellement, on a profité de sa naïveté pour lui voler les précieux plans d’une invention qui doit lui assurer la fortune. C’est Webbs, le détective transformiste, qui se chargera d’élucider cette ténébreuse affaire.
Avant de quitter le Ministère, Webbs après de minutieuses recherches, remarque que la fenêtre était restée ouverte et constate sur la
tablette l’empreinte d’une patte de singe. Pour Webbs, c’est la signature du voleur.
Rémus sc souvient n’avoir parlé de son invention qu’à une seule personne, le professeur Japonais Tomari.
Après avoir entendu toutes ces explications, Webbs conclut que les plans ne pouvaient avo'r été enlevés que sur les instigations de Tomari et au moment de se retirer avec Rémus, le chasseur qui avait suivi la dame mystérieuse, vint annoncer que celle-ci habite, Rue du Parc, 1“.
En consultant le bottin, Webbs constate qu’à cette adresse habite « Tomari, Laboratoire chimique ».
Il est fixé, et, sans perdre une minute, il se rend à l’adresse indiquée en promettant à Rémus d’être de retour avec les plans à l’heure indiquée!
Sous un déguisement, Webbs parvient à s’introduire chez Tomari auquel il a fait passer une carte de visite au nom de « Hector » Ingénieur.
Wrbbs attend dans une salle, sorte de temple, où tous les objets le frappent; c’est d’abord une cage bizarre, un singe, un grand fétiche mouvant (Pagode); il est occupé à noter toutes ces remarques en attendant Tomari, lorsque soudain une malheureuse, l’épouse
CINÉ-REVUE —
IO —
de Tomari, vient à lui, le suppliant de la délivrer de son mari, qui a sur elle un empire diabolique.
U n’hésite pas à se faire connaître, car par elle il espère percer le mystère. Par nu trou invisible dans le mur, Tomari a vu et entendu toute la scène,'de môme que son complice Tsi-Tsuë, exotique, caché dans te fétiche qui avait tant attiré l'attention de Webbs.
Quand Tomari et son « Serviteur » arrivent près de Webbs, celui-ci a compris qu'il est « brûlé » et c’est par miracle qu’il leur échappe. Cependant, avant de se retirer, il a
trouvé moyen de donner un adroit croc-en-jambe à l’exotique et de lui enfoncer dans le soulier une marque qui retracera le chemin qu’il parcourt.
Webbs se retire et ne se tient pas pour battu.
* Grâce à la trace que le Japonais laisse: derrière lui en marchant, voilé noire détective à même de découvrir sa retraite, dans l’auberge mal famée où il est parvenu à s'introduire, et où il a, grâce à un déguisement, pris la place et les traits du patron du bouge.
Mais le véritable patron est « revenu à lui » et a su appeler h l’aide.
( V i l’exotique Tsi-Tsuë, surnommé « Le
Singe Jaune », qui vient le tirer de Sa périlleuse situation.
Mis au courant de ce qui venait de se passer, il n’ont pas une seconde à perdre s’ils veulent s’emparer de Webbs et le mettre hors d’état de faire échouer leurs projets. Aussi, au moment où celui-ci met, le pied sur l’échelle pour descendre du grenier, les deux individus sont en bas prêts à cueillir l’ennemi. L’échelle est brusquement retirée et Webbs tombe dans une couverture; il est roulé et ligoté sans qu’il ait môme eu le temps de se défendre.
C’est dans cette situation critique que le «Singe Jaune» le porte, chez Tomari, qui, pour le réduire à l’immobilité, lui injecte dans le bras un narcotique qui a la propriété de paralyser tous les membres, sauf la vue et l’ouïe. La scène est poignante et notre brave Webbs’doit souffrir, car Tomari le nargue on le saluant et en lui souhaitant bon courage.
Webbs ne désespère pas. Il attend le hasard qui, si souvent, sert les détectives.
Paralysé, anéanti dans le Temple de Tomari oii chaque objet inspirerait, de l’épouvante à toute autre personne que Webbs, celui-ci voit apparaître l'épouse abandonnée de Tomari. Elle constate non ‘sans angoisse que Webbs est paralysé et incapable dfe tout mouvement. Cependant elle veut le sauver et elle y emploie tous les moyens. Enfin, après de patientes et émotionnantes recherches, elle trouve le nom du narcotique. Un livre de chimie lui eu donne l’explication suivante:
« Cosacu: narcotique japonais qui, injecté sous la peau a pour effet immédiat de paralyser tous les membres du corps humain, La particularité de ce narcotique est qu’il no paralyse ni la vue, ni l’ouïe. »
Un médecin, appelé en hâte, ranime Webbs assez à temps pour que celui-ci conserve l’espoir d'arriver avant Tomari à l’auberge du « Lion d'Or ».
Se servant d’auto, moto, train spécial, renversant tous les obstacles qui se trouvent sur son chemin, Webbs, malgré la formidable avance de Tomari, le devance et, après une course vertigineuse, ayant surmonté des difficultés sans nombre, arrive à temps au « Lion d’Or » pour y recevoir dignement Tomari.
Et voilà notre détective, costumé en valet bossu, remplaçant par la terrible drogue « Cosacu », la morphine que Tomari est habitué de prendre. Livré de la sorte sans défense à son adversaire, le Japonais est dépouillé des plans, que l’habile détective court porter à Reinus, exactement à l’heure fixée pour le rendez-vous.
MADAM Er cJËAMNE: BEACLOy- UITRY
Madame Jeanu.
Desclos-Guitry vient d’apporter à l’écran sa blonde beauté, son talent de comédienne et ce on arme exquis et distingué, qui donne, à-tous les rôles qu’elle interprète, une intellec-tualité à nulle autre pareille.
Ses beaux yeux bleus qui regardent bien en face sont bien les yeux qu’il fallait pour rendre toute la majesté que doivent avoir les regards d'une Reine de France et on ne sau-raittrop féliciter ceux qui l’ont choisie pour incarner dans Les Trois Mousquetaires la reine Anne d’Autriche.
Avant de se consacrer au cinéma, M0i0 Jeanne DescJos-Guitry eut une carrière théâtrale des plus brillante.
Elle débuta en 1908 dans La Femme Nue, d’Henry Bataille; puis, de succès en succès, elle joua L'Oiseau blessé, de Capus; La Cruche, de Courteline, délicieuse comédie qu’elle créa à la Renaissance et qui vient d’être mise au répertoire de la Comédie Française.
Nous l’applaudissons ensuite dans Le Scandale, d’Henry Bataille; La Massière, de Jules Lemaître; L'Aventurier, de Capus; 'L'Assaut, d'Henri Bernstein.
Avec la troupe formée par M. Lucien Guitry, elle aha en Amérique du Sud faire connaître, apprécier \et applaudir les principales œuvres du théâtre moderne français. Avec un répertoire bien choisi, bien interprété et rnirui« tieusement mis en scène par- le grand artiste qu’est Lucien Guitry, cette tournée fut favorablement accueillie et le public ne ménagea pas ses ovations aux comédiens français qui avaient pour étoile Mme Jeanne Desclos-Guitry. Dans toute l’acception du mot, elle fut « l’Etoile-Porte Bonheur» de la tournée qui dut revenir une deuxième, puis une troisième
CINÉ-REVUE
fois faire applàudir nos auteurs modernes oui sont si justement aimés dans toute l’Amérique latine.
Ce qui contribua très sérieusement au succès de ces trois tournées, ce fut, ne l'oublions pas, l’activité et les rares qualités administratives que déploya Mme Jeanne Desclos-Guitry.
Entre ces trois tournées, elle se fit applaudir au théâtre Sarah-Bernhardt dans Kismet.
Elle est de la création des Cinq Messieurs de Francfort et nous l’applaudissons à la Gaîté, dans Miette, de Nicodemi, et, au théâtre c e ’a Porte-Saint-Martin, dans Grand-Père, de M. Lucien Guitry qui, avec grand succès, se révéla au public auteur dramatique.
Mme Jeanne Desclos-Guitry dont le divorce a été prématurément annoncé, la cour d’appel n’ayant pas encore pu donner sa sentence, fit, elle aussi, de très heureux débuts comme auteur dramatique. Elle fit jouer, au Théâtre Michel, l'Heure Exquise, jolie comédie qui fut arrêtée en pléiri succès par une grave maladie causée par des chagrins intimes.
Et c’est (Jans le travail, un travail acharné, ininterrompu que cette charmante artiste « ’est réfugiée.
Un jour, en septembre 1920, on lui demandait ce qu’elle pensait du cinéma.
Voici ce qu’elle voulut bien répondre:
«Vous me demandez de vous parler du Cinéma, de vous dire ce que j’en pense!!!
Je suis encore trop nouvelle dans ce métier, puisque j’en fais pour la première fois, pour oser émettre une opinion. Cependant je puis vous affirmer que cet art, car c’en est un —: et tellement différent du théâtre! ,.i’a conquise complètement, et que j'ai l'intention de continuer à tourner de nombreux films.
Comme spectatrice c’est autre chose, je suis une fervente acharnée du Cinéma depuis des années, et tant à Paris qu’au Chili, à Buenos-Aires, Rio-de-Janeiro, en Italie, Espagne, Portugal, dès que j’avais une heure, j’allais au Cinéma.
Je dois dire que j’y voyais rarement des films français. Pourquoi ne produisons-nous pas davantage? Et aussi pourquoi ne faisons-nous pas mieux, nous qui sommes si admirablement placés pour faire de belles choses? Nous n'avons pas besoin de construire, comme le font les Américains, des villages entiers et des châteaux historiques, nous avons la chance de les posséder; ce qui nous manquait c’était le fond, c’est-à-dire une bonne organisation; nous faisons trop d’à peu près.
Il m’est, arrivé de voir dans un de nos anciens films, un grand dîner servi par un soi-disant maître d’hôtel qui passait les plats à la droite des invités et les tenait d’une teille façon que son pouce non ganté trempait dans la sauce. J’entendis d’ailleurs cette réflexion d’un monsieur placé derrière moi: » Je n'irai jamais diner dans cette maison-là. »
Je me suis demandé pourquoi l’on n’avait pas pris un véritable maître d’hôtel pour faire ce service.
Ceci se passait il y a quelques années et je suis heureuse de reconnaître que depuis nous avons fait d’énormes progrès.
J’ai l’impression, malgré qu’une grande partie des films fiançais produits ces derniers temps soient remarquables, que nous pouvons, que nous devons, que nous allons faire dés choses encore plus magnifiques.
— CINÉ-REVUE
N’oublions pas, enfin, que cet étonnant moyen d’expression humaine qui nous permet d’être compris dans Tunivers entier, cette forme de théâtre international accessible à tous,' èst en même temps un moyen de propagande exceptionnel et excellent pour répandre à travers le monde les œuvres et les idées de nps grands écrivains, pour faire connaître toutes les beautés de notre admirable pays, utiliser nos qualités artistiques et mêmÿ, au point de vue commercial, faire valoir l’élégance et le goût de nos industries de luxe.
Voilà ce que je pense du Cinéma.
Des quatre films qu’elle a toprnés, le public n'a encore applaudi que Crépuscule d'épouvante, scénario de M. Julien Duvivier, mis en scene par M. Etievant.
Voici ce que le plus sévèret des critiques, mon excellent confrère Mme André de Reuas, dit dans « Heledo-Film »:
« Mme Jeanne Desclos-Guitry, que je vois pour la première fois à l’écran, me semble y
faire des débuts qui nous promettent beaucoup et qui; certainement, ne nous décevront pas. Belle et jolie, très expansive et sincère, excellente comédienne, cette superbe recrue sera vite l’une des meilleures parmi les bonnes (t nous l’attendons avec confiance dans ses créations ultérieures. »
►Ses créations ultérieures sont: Phroso, mis en scène par Mercanton, d’après l’œuvre d’Antony Hope, où elle est des plus tragique. Les Trois Mousquetaires, d’Alexandre Dumas père, mis en scène par Henri Dramant-Berger, avec la collaboration d’Andréani, où elle est reine
jusqu’au bout des doigts et. Les Rocquevillard, d’Henry Bordeaux, adapté à l’écran et mis en scène par Julien Duvivier.
Dans les scènes jouées avec MM. Van Dael et Melchior,’elle est tragédienne des plus remarquable.
Après la brillante carrière théâtrale de Mme Jeanne Desclos-Guitry, nous espérons, que dis-je! nous sommes certains que sa carrière cinématographique contribuera a,u bon renom artistique de l’industrie de l’art cinématographique français.
V. Guillaume D AU VER S.
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CINÉ-REVUE —
Les Eofapts au Cinéma
Les exploitants (le cinéma, peuvent-ils être punis, même s’ils ont été absents lors des laits?
Les directeurs d'un cinéma de Liège comparaissaient devant le juge de police, M, Loyens, sous la prévention d’avoir laissé pénétrer, introduit ou toléré dans la salle, des enfants de moins de seize ans. Or, au moment des faits ils étaient absents. Ils ont soutenu qu’ayant confié, pour ce temps, la surveillance à leur chef-contrôleur, Us ne pouvaient être mis en prévention.
Du moment qu’il y a une autorité qui agit par délégation à l'établissement, le vœu de la loi est réalisé, ce sera l’autorité occasionnelle qui sera responsable, autrement on aboutirait à infliger de la prison à quelqu’un qui a pris toutes les précautions pour éviter la contravention.
M. Loyens a estimé que ce raisonnement n’était pas admissible en présence du texte et de l’esprit de la loi.
» Attendu, dit-tl, que la loi du l*'r septembre 1920 établit comme peine l’amende. Tempel-sonnemept et la fermeture de l’établissement;
» Attendu, dit-il que la loi du 1er septembre 1920 établit des peines qui peuvent frapper les agents subalternes chargés de la gestion quotidienne et permanente, aussi bien que les exploitants eux-mêmes, la peine de la fermeture de l’établissement est une peine qui ne peut atteindre en réalité que les exploitants de cinéma;
» Attendu que cette peine de la fermeture Ou l'établissement n’a été édictée que pour pouvoir arriver à frapper efficacement les <;r ploitants, lesquels, à défaut d’elle, pourraient renouveler constamment leur person-oil frappé d’amende ou de prison et rester personnellement hors d’atteinte;
il Attendu cependant que ce sont surtout les exploitants de cinéma que la loi a voulu frapper en cas de contravention à ses dispositions; que si ce but ne pouvait être atteint, les défenses de la loi resteraient lettre morte;
» Attendu que la fermeture de l’établissement est une peine grave qui ne sera, en général, prononcée qu’en cas rie récidive et de volonté évidente de ne tenir aucun compte des prescriptions légales; que, pour arriver à la prononcer, il faut donc que l’exploitant ait pu être déjà frappé personnellement d’amende ou de prison pour admission de mineurs dans son établissement, même s’il s’est, en fait, reposé sur un préposé quant à l’application de la loi II,
En conséquence, les directeurs ont été condamnés à 5 francs d’amende, avec sursis et déclarés civilement responsables.
(Revue Relue de Cinéma.)
Le Cinéma appliqué à l'Anthropométrie
Chose curieuse, on.s’obstine toujours dan” une certaine presse, quand on parle bandits, à répliquer cinéma »; c’est par cette demi-boutade que débutent les colonnes de l'Ecran, où notre confrère français Verhylle démontre que les méthodes modernes de recherche et d’identification judiciaires ne seront compléte* qu’après l’adjonction du cinématographe.
Expliquons-nous: on sait que le système de classification scientifique adopté aujourd’hui dans la plupart des .pays civilisés est- dû à Bertillon. Ce système consiste à soumettre tout individu suspect à tine série1 de mensurations relevées à laide d’instruments d’une précision rigoureuse; ces renseignements sont rassemblés sur une fiche, à côté des photos d face et de profil du sujet, facilitant de la sorte des recherches judiciaires éventuelles'.
On se rend cependant compte, nous explique l’auteur cité, que ces signalements quelque précis qu’ils soient, n’offrent point toutes le» garanties voulues et que des erreurs fréquentes se produisent dans l'identification d’un individu. Il importe donc de rajeunir la méthode, ee quF se peut faire, grâce au cinéma.
Un malfaiteur ou supposé tel, est-il arrêté? « Aussitôt pris, aussitôt cuit! Allez, oustl devant l’appareil! Et il n’y a pas à dire mon bel ami .quelques tours de manivelle et le gredin est. fi ris dans toutes ses faces et en mouvev ment, »
Les avantages de ce mode de documentotion par le film sautent aux yeux:
P Eviter que le client ne se fasse une tète, et que l’appareil photographique n’enregistre qu’une image dure, fausse, contrefaite, de l'Individu soumis à sa prise de vue;
2° Rendre impossible aux individus la dissimulation d’un tic, d’une tare, d’une particularité de l'allure yénérale, que ne peut pas rendre le simple appareil photo, et de faciliter par la projection préalable la reconnaissance des Individus par les inspecteurs de police et leur identification postérieure à leur prise de corps,
En effet, on admettra bien qu’il est plus facile à un inspecteur de police de reconnaître un individu qu’il aura déjà vu évoluer, marcher. vivre, sur un écran, Surtout si Ton a pris la précaution.rie soumettre le sujet, lors de sa première affaire, à toute une série de maquillages, dçriéguisenn,.i«, de . noufla-ges — il sufiraif pour cela d’\in ve»*iaire et d’une dépense supplémentaire de quelques mètres de pellicule qui le présenteraient sous les principaux aspects physiques qu’il pourrait emprunter.
{ Idée à creuser, donc, et. dont nous souha1-tons de voir l’exécution dans un avenir rapproché. H. K-
— CINÉ-REVUE i5 -
Les “GRIFFON,* 1921 doivent plaire
Jous nous sommes inspirés des leçons de l'expérience puur condenser dans un petit nombre de modèles les desiderata du débutant motocycliste et ceux du motocycliste expérimenté amateur de grand tourisme désireux de réaliser des randonnées en pays très accidenté avec accouplement d’un sidecar.
Loin d’entrer dans la voie de certaines conceptions tendant à (aire de la motocyclette un engin trop lourd, dangereux à manier, à mécanisme compliqué, nous nous sommes appliqués à maintenir la motocyclette dans le cadre qu'elle doit avoir et nos clients constateront avec satisfaction que nos modèles 1921 gardent une grande netteté dans la ligne, une simplicité très grande dans tous leurs organes PARFAITEMENT ACCESSIBLES.
Deux types seulement sont fabriqués en grande série • i° 3 HP avec boîte à deux vitesses, moteur 1 temps monocylindrique; x* 6 HP avec boîte à 3 vitesses, moteur 4 temps à 2 cylindres.
Nous avons arrêté notre choix sur un guidon assurant avec la disposition de la selle et des repose-pieds une position tout à fait naturelle.
Les cadres sont surbaissés au maximum, ce qui permet au pilote de toucher terre avec les pieds sans quitter la selle, disposition très appréciable dans un encombrement ou il« arrêt momentané. — Nos machines sont sur la route d'une stabilité parfaite.
AGENTS GÉNÉRAUX POUR LA BELGIQUE:
H.-C. KESLER & F. VAN RYMENANT, 112, rue de laeken, Bruxelles
Avrr 2 sacoche*, pompe, plaques de circulation.
Moto 6 HP, 2 cylindres, Type U.
3 HP, 2 temps, Type V.
CoroNA
o/impSe t .
Pour suivre la dernière élégance, adressez-vous à la Maison::::
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u_mes-Tailleur
D;tmes et Messieurs