Programme from 24 to 28 Dec. 1922



Booklet

Bron: FelixArchief nr. 1968#349

This text has been generated automatically on the basis of scanned pages, using OCR software. Because of the historical typefaces used in the programme booklets, the output is not flawless.

Show the facsimiles of this programme booklet



ßes 'Jolies JÏÏodes

de Sari's

Toute la mode en 24 pages richement illustrées des plus beaux moièles de Paris, Londres et New-York: voilà ce que nous offre Les Jolies Modes, le bel album mensuel édjté par la maison J. Felix, de Bruxelles.

Disons surtout l’élégante simplicité de ces 100 modèles, se distinguant aussi par le goût et le sens pratique qui présidèrent à leur élaboration. Dans ce choix de manteaux d’été et de tailleurs, de robes de soirée, de promenade ou d’intérieur, de chapeaux de toutes formes et de toutes nuances, de toilettes (le jeunes filles et d’enfants, d’é( gantes lingeries, eniin dans cet assemblage choisi de tout ce qui est création des meilleurs couturiers, modistes et lingères, nos lectrices sauront trouver ce qui s’harmonise le mieux avec la personnalité de chacune.

Les Jolies Modes aident la femme de Belgique à se parer, à se faire aimer, à plaire.

Cet album se vend 1 fr.50, qu’il suffit d’envoyer par mandat-poste à l’adresse ci-jointe:

J. FELIX,

18, rue Thomas Vinçotte, Bruxelles.

Achille GEYZEN

178, RUE ROYALE, BRUXELLES

Téléphone B 98.04 — Télégrammes: Qeyzella-Bruxelles

:: Succursale: 13, RUE DE JESUS, ANVERS::

AGENT GÉNÉRAL POUR LA BELGIQUE DU CÉLÈBRE PIANO

"August Förster,,

THE AUTOPIANO Kästner & C° Ltd

MONTÉ EN MÉTAL □O

TOUJOURS en MAGASIN • - 20.000 ROULEAUX -DE 65 ET 88 NOTES

L’avenir de sa famille est le souci de tout homme de cœur •

Si vous veniez à mourir, dans quelle situation laisseriez-vous votre femme et vos enfants?

C16 ’Assurances sur la Vie “U T II ECHT,,

BOULEVARD ADOLPHE MAX, 28-30, BRUXELLES:::: Téléphone 9161 :: ::

2« Année — N° 39. — 1922.

Editeur: J. MEU WISSEN, rue Charles De Coster, 7O et 12, Bruxelles. — Téléphone 31678

nOTRpÊrVtr DETTE:

De clairs tableautins tirés de Suprême Amour et de Dessous de Soie illustrent le's pages consacrées à notre vedette de ce jour: c’est que, prévoyant ses succès auprès du public de nos grandes salles, nous avons voulu prévenir la venue à l’écran de miss Bennett par des vues qui seront un avant-goût du plaisir visuel qui nous attend.

Dans la première de ces productions, Enid Bennett, connue jusqu’ici par son sens exact de la comédie, nous donne une tranche de vie qui paraît vécue. Nous n’entrerons pas dans le détail du thème développé: que Ton sache seulement que jamais la brillante interprète n’eut plus d’allure et plus de charme que dans ce rôle, qui est entre autres la porte du jardin secret des âmes féminines...

Dessous de Soie, autre jolie fresque. • animée, qu’avive la silhouette et les traits expressifs de « notre vedette » c’est un rêve de midinette de la rue de la Paix, devenu réalité:

Petite demoiselle qui me lisez, imaginez que le plus fantastique, le plus extravagant, le plus invraisemblable de vos désirs se soit réalisé!

Imaginez le magasin le plus chic de la Cité, le rendez-vous des reines de la mode, des femmes de millionnaires, des artistes célèbres.

Vous êtes un pauvre petit « mannequin » évoluant à travers toute cette orgie de luxe, de dépense, de scandale aussi...

Et voilà que soudain le destin vous sourit sous les traits du Prince Charmant, par qui vous connaîtrez tous les plaisirs que l’argent peut donner: toilettes, bijoux, automobile! Et mieux encore: vous aurez l’amour sincère.

Après avoir dit un mot des dernières productions de la belle miss Bennett, voyons quels furent ses débuts, et dans le monde des studios et dans le monde tout court.

Née à York (Australie), cette blonde artiste est renommée pour la beauté de ses merveilleux yeux bleus où se reflètent toutes ses émotions. Après avoir terminé ses études, Enid Bennett entra comme employée dans un bureau d’affaires de Perth, en Australie. Mais le travail fastidieux qui lui fut assigné contenait peu à sa nature vive et d’ailleurs, dans le secret de son cœur, elle aspirait vivement à faire du théâtre. La grande actrice Katherine Grey étant venue donner une représentation du Troisième Degré, Enid eut le bonheur et la joie de lui être présentée. Katherine Grey, à qui elle confia ses espoirs, voulut bien la protéger et lui procura aussitôt un engagement. Fred Niblo dirigeait alors une compagnie en Australie; il la remarqua et lui offrit un rôle dans une de ses comédies, et bientôt elle joua plusieurs rôles très importants. Thomas

illil


Enid Bennett dans D&ffous de Soie.

H. Ince, ayant vu au théâtre la jeune artiste, reconnut en elle des dons réels pour le cinéma. Sa beauté captivante ainsi que ses qualités scéniques, dont Thomas H. Ince sut tirer parti, lui valurent bientôt d'être choisie par le grand metteur en scène pour interpréter des rôles importants à côté de Charles Ray.

Enid Bennett a interprété un grand nombre de comédies sentimentales, où légères ou elle fut toujours des plus remarquable. Et toujours nous aimerons la revoir évoluer à l’écran; nous aimerons son frais minois, ses gestes harmonieux, son jeu savant; et nous l'aimerons pour son talent et sa beauté, « aujourd'hui plus qu’hier et bien moins que demain ». MARNIX.

Le cinéma éducatif en Amérique

« Le Bureau of Education », qui ost l’officiel des instituteurs aux Etats-Unis, nous révèle dans le rapport publié par la Commission Rockf aller que « sur 38,000 institutiions d’Enseigniem'ent et d,’1 Education yankee, isix taille huit cents seulement ne se servent pas de cinéma. »

Il y a mieux: 6.000 manufactures chaque jour, à l’heure du lunch, font projeter sur l’écran des films instructifs et éducatifs. Il y a mieux encore: 44.000 églises utilisent le cinéma parmi lesquelles 17.000 appartenant au rite catholique romain et 10.700 au rite méthodiste.

Et chez nous?

Au-dessus:

Apollon dans La Loupiote.

Dans son roman populaire, Aristide Bruant a voulu nous faire connaître les mœurs et le caractère d’un monde un peu en marge de la société: celui des forains; à cet effet, il a procédé par comparaison, nous montrant, à côté de gens d une condition aisée, une caste considérée comme « inférieure ».

Peut-être a-t-il à dessein vu trop de vertu, de souci du devoir chez les uns, trop de défauts chez les autres: mais ces éléments du moins lui ont permis des chocs d’idées et de sentiments, dans des milieux pittoresques, et il a réalisé de la sorte un roman populaire attachant, qui a su intéresser et les masses friandes d’aventures, et les intellectuels pourtant dédaigneux d’un genre de littérature qu’ils jugent trop facile, mais que souvent ils ignorent.

Réhabiliter le roman-feuilleton fut le but du metteur en scène français de talent. Plusieurs ont réussi dans cette voie, et certes M. Hatot, réalisateur de La Loupiote, aura bien mérité nos suffrages s’il parvient à nous faire revivre, par la magie des ima-

Dans ie médaillon: Régine Dumien.

ges animées, une des meilleures œuvres populaires françaises.

Disons que M. Hatot — qui eut pour opérateur

M. Coteret fils — a pu s’entourer d’interprètes choisis; ce ne sont autres que: MM. Apollon ( Père Ballot), Dalsace (de Cernay), Davert (Mort aux Vaches), M. Poggi (Papillon), Morlas (Maxime), Gasquet (Chariot), J. F. Martial (Le Chacal), J. Normand (Valcourt) et Mme8 Doud-jam (La Sauterelle), M. Olivier (Mère Ballot), Bella Franck (Môme Torchon), Régine Dumieu (La Loupiote), Carletta Conti (Madame Valcourt).

Et maintenant, donnons un aperçu de ce que furent les jours de prise de vues pendant qu’on tournait La Loupiote:

9 heures du matin, studio Hatot, Porte des Lilas.

La foule se presse devant une baraque foraine: « Aux Arènes de Lutèce »; des affiches annoncent le spectacle. — Sur l’estrade les acteurs sont au complet. — Les maillots moulent les torses, les

PIANOS RON1SCH

16, Rue de Stassart, BRUXELLES Téléphone: 153.92


Magasins TOLEDO

J. MARTINEZ & C° aasa

Intérieur de notre magasin de Bruxelles (côté gauche)

BRUXELLES

PI. de Brouckér*,39 va

ANVERS

Place de Meir, 83

LIÈGE

R.del&Cathédrale,67

MONS

R.de la Chaussee, 64

YERVIERS

Rue Spintay, 172

WD NOËL

3000 Modèles

Grande Exposition de ’Poupées espagnoles et de litres 3000 Modèle

LE GRAND SUCCÈS DE LA FOIRE COMMERCIALE DE BRUXELLES 1922

ESPAGNOLES

de la ‘Tirme

PAGÈS

• de Madrid

INCASSABLES EN TISSUS

Groupe de 3 poupées (qui marchent)

(poupée Américaine

S'assied, se met à genoux, marche, parle et dort (Spécialité d: la Maison)

Seul

dépositaire

mmmmk

(Véritables (Bijoux Gspagnols Style TOLEDO

Incrustation or fin 24 carats. —:— —:— —:—

——:— —:— Argent et platine sur acier.

Plus de 5000 modèles

fabriqués par / INDUSTRIELLE BIJOUTIÈRE

33, Rue Thiers, BAYONNE B. P. (France)

LES NOUVELLES RACSO 5,

(parfums Qrenonoille de (paris Q-£5 ‘""'"perles KAL5U seul Dépositaire

Armes et Accessoires de Chasse — Fabrication Belge

MM. Gasquet (Chariot) et J. F. Martial (Le Chacal).

muscles se raidissént, la. parade commence.

Telles des statues, les lutteurs attendent, tras croisés.

Le Père Ballot, patron de la baraque, embouchant un porte-. voix, présente:

— Petit Pois, ainsi nommé parce qu’il pèse 160 kilogr.

— Fil d-Acier, long comme un jour sans pain.

— Papillon (M. Poggi) le roi des clowns et des comiques.

— La Sauterelle (MlleDoudjam) athlète extraordinaire: lutte, boxe, danse, tire l’épée et le pistolet.

— Et votre serviteur.

— Tous ces athlètes défient les plus forts. — À_ qui le gant

qui veut lutter <...

Des mains se lèvent, des cannes sont lancées.

(Voir suite page 71.)

CHAMPAGNE CAZÄNOVE

ße pi us apprécié ’PÆf* Æ dans le monde entier

ZLÆaAson Cil. de

Fondée à AVIZE en 1811

Agent général dépositaire pour la Belgique et le Congo:

Léon de BUEGER

Pianos FEURICH

æ d-ÇjsÆ MICHEL MATTHYS \ß\±: -

16, Rue de Stassart, BRUXELLES Téléphone : 153.92


Cette fois, voici un film français, A] lViaboration duquel on n’a heureusement pas lésiné pçur la reconstruction exacte du cadré: vieilles rues, châteaux, monuments, donjons, etc., ont été édifiés avec un visible souci (le donner à l’ensemble le style de l’époque, et à lui assurer, par d'heureux détails, une « teinte locale » parfaite.

C’est là une supériorité évidende de Vingt Ans après sur Les Trois Mousquetaires, production qui constituait cependant déjà une très belle fresque, satisfaisante tant au point de vue du scénario eue de / terprétationf des décors.

Les types légendaires de d’Ai,_gnan, Athos,'. orthos et Aramis, représentés à nouveau à l’écran, assurent déjà une sérieuse chance de succès à ce fim: parce qu’ils sont connus de tous par le livre popult ire de l’auteur; parce qu’il n’est pas de cinéphile qui n’ait admiré leur fougue précédemment, qui ne se sente attiré par la suite de l’attachante aventure; surtout parce que les noms du réalisateur et des interprètes sont des garants de beauté.

« Diamant... Berger de ce troupeau » (comme dit Le Rire), nous présente les quatre héros incarnés par MM. Henri Rollan, de Guingand, Yonnel et Martinelli. Le premier de ces artistes fait vraiment sien le rôle d’Athos, exprimant avec une extraordinaire intensité d’émotion, toute la grandeur morale du comte de la Père; Pierre de Guingand est un Aramis fin et dégagé; Yonnel précise avec autorité la silhouette déjà si joliment campée par Aimé Simon-Girard; Martinelli enfin, est digne d’être comparé à ce qu’il fut dans Les Trois Mousquetaires.

M. de Max ) qui fut discuté dans le rôle de Richelieu ne le sera pas dans le rôle de Gondi, il y est nettement supérieur: sournois, fourbe, cauteleux, avide d’agir et de paraître. M. Jean Périer a, de même, saisi sur le vif dans toute la force de sa duplicité souple et perfide le personnage du Cardinal de Mazarin. Il faut citer encore avec louange M. Armand Bernard qui retrouve, sous les traits de Planchet, son grand succès si personnel, M. Jean Daragon (de Beaufort), Paul Hubert (de Winter), Marcel Vallée (Mousqueton), Pré fils (Grimaud), Staquet (Bazin). Harry Krimer (Mordaunt), etc...

Mme Moreno est une reine de France majestueuse et belle, Jane Pierly, Simone Vaudry, Georgette Sorelle, Denise Legray, Marthe Vinot, dans des rôles divers, font assaut de grâce et de talent. Enfin une citation spéciale est due à M11* Pierrette Madd, qui subissait l’épreuve toujours délicate du travesti masculin. Sa réussite, dans le rôle du ' vicomte de Bragelonne, est complète: pas une fausse note, mais une aisance fière, un maintien parfait


On connaît le thème de l’action. Vingt Ans après débute au temps de la minorité de Louis XIV, sous la Régence d’Anne d’Autriche et sous le gouvernement de Mazarin.

Aux prises avec le Parlement de Paris et bientôt avec le peuple parisien lui-même qu'excite g la révolte l’ambitieux et tortueux Gondi, la reine et son ministre cherchent autour d’eux des appuis. Anne d'Autriche se souvient de ces quatre hardis compagnons qui, naguère, la tirèrent d’un péril mortel et Mazarin demande à d’Artagnan, devenu lieutenant des Mousquetaires, de reconstituer, pour le service de la cause royale, le groupe héroïque dispersé par le temps et les circonstances.

Mais d’Artagnan échoue dans cette entreprise. Athos, devenu le comte de la Fére et Aramis l’abbé d'Her-blay, sont du parti de la Fronde.

Seul Porthos, devenu seigneur du Vallon de Bracieux de Pierrefonds, se laisse entraîner par d’Artagnan dans l’espoir de conquérir. un tortil de baron qui manque à son bonheur.

Et les aventures se succèdent dans un mouvement entraînant qui con-, quiert irrésistiblement le spectateur: car les images se suivent, variées et pittoresques, soit que nous assistions à des scènes de plein air ou d’intérieur; soit que le comique voisine le tragique, ou que des tableaux intimes reposent le regard.

A côté des mouvements de foules.

tous très bien réalisés, il y a plus d’un passage qui mérite une mention particulière, tels sont: la bataille de Lens, gagnée par Condé sur les espagnols — le Te Deum, célébré à Notre-Dame — la Cour des Miracles — l’évasion du duc de Rochefort — enfin et surtout, les tableaux de guerre ou de (C « guérillas » dans les rues tortueuses du pittoresque Vieux-Paris.

Et tout cela rendu avec une photo d’une netteté impeccable: Vingt Ans Après, en tous points, constitue une belle œuvre française, digne du succès qui l’attend.

MARNIX.

Fabrique de Sièges Basculants

et Strapontins pour salles m spectacles

(Spécialité de (fauteuils Clubs, (fixes et Hasculants. Qrand choix de modèles de luxe et ordinaires. (Sièges pour Hars, ‘Taoernes, (Jea-Hoom.,-.v (production mensuelle: 20.000 (fauteuils. 1—/ Gnooi du catalogue ' ‘â '-* sur demande «k

“FIBROCIT” 87, av. Besme, Forest

Téléphone: Adresse télégraphique:

LA LOUPIOTE

(Voir début p. 5)

— Entrez! Entrez! M’sieurs, dames, on commence.

Les cuivres éclatent, le tambour bat, et la foule se presse et prend place dans le cirque.

Bruant, en écrivant son livre, a dû penser à Apollon. Nul plus que lui n’était qualifié pour jouer ce rôle. Il y apporte ses qualités d’émotion, de bonhomie, de simplicité de vieux-banquiste.

Apollon jonglait avec 80 kg. aussi facilement qu’un autre homme avec 20, arrachait et développait 150 kg., arrêtait une voiture en marche en soulevant l’arrière, etc....

Sur la piste maintenant, les 50 kg. d’un lutteur se heurtent aux 160 kg. de Petit Pois (Sully); c’est d’un comique irrésistible.

La séance se termine par un combat entre le Père Ballot (Apollon) et Chariot (Gasquet). Combat si merveilleusement réglé qu’il en est véritable. Gasquet est un merveilleux athlète, professeur de ( ulture physique et de jiu-jitsu.

' Comme on voit, M. Hatot a choisi ses personnages de ce milieu même où il voulait les faire évoluer. Je souhaite que son effort soit récompensé.

Mais le travail continue.

Les décors succèdent aux décors, la baraque foraine est remplacée par un salon, le salon par un boudoir, le boudoir par un escalier monumental desservant un hall immense, dans lequel on a placé pour plus de 500.000 frartes d’objets d’art,- tapisseries, etc....

Les menuisiers sont à leur poste; les peintres, les décorateurs travaillent. La lumière inonde le studio.

Toute cette ruche bourdonnante, sous les ordres de M. Hatot, M- Rostielli et du dévoué régisseur M. Casa, réalise l’œuvre. M. Coteret fils, opérateur de talent, tourne, stoïque, tenant des deux mains son moulin, pendant les répétitions, de peur sans doute qu’il ne s'envole ou qu’un maladroit, en courant, ne lui fasse faire une cascade.

La Loupiote est née. C’est la petite Régine Dumien, qui apporte la grâce de ses six ans, puis ses grands yeux étonnés qui passent si facilement de la douleur à l’effroi, a 1 épouvante. Régine a fait pleurer des camarades et elle fera pleurer le public. C’est « Lolette », chienne savante; je n’en dis rien, ous la verrez.

C’est l’ami Morlas qui dans une lutte tombe à

LlJEBAND

I MARGAWNF

faux sur une table de marbre et s'ouvre un peu la tête (la table n’a eu aucun mal).

C’est Davert qui plonge dans la Seine pour sauver Doudjam qui, embarrassée dans ses jupes, allait s'y noyer.

C’est M. Foggi, le Grippe. Sol de LAiglonne.

C’est L. Dalsace, l’excellent jeune premier qu’on applaudit dans tous les beaux films.

C'est Carlotta Conti, etc., etc.

Enfin, bref, un beau succès pour la Maison d'Edi-tion G. Petit, si j’en juge d’après les applaudissements à la présentation.

F. MARTIAL-BOULOGNE.

ira-fiais DUCANOLA feuricj

16, Rue de Stassart, BRUXELLES Téléphone: 153.92


Stars masculines ou féminines, parfois je plains votre sort. Sous prétexte que vous êtes arrivées à l’un des plus hauts échelons de la célébrité, il n’est point de question, si futile ou si sérieuse soit-elle, qui ne vous soit adressée par des reporters en quête de copie.

Autant j'aime avoir recours à vous, pour connaître, belles misses, quelque secret de toilette ou de make up; pour apprendre, souples gentlemen, quels sont les moyens qui vous donnent cette sveltesse et cette agilité dignes des meilleurs sportsmen; autant, il me paraît ridicule d’avoir recours à vos lumières, pour me faire une opinion au point de vue littérature, art ou politique. Et nul reproche ne vous atteindra, si vous évitez les questions saugrenues que vous posent parfois tel freluquet à l’impatient stylo, avide d’être renseigné sur vos goûts, sur vos superstitions, ou la couleur de vos bas de soie...

Mais il est un sujet qui mérite votre attention, à vous que votre beauté autant que votre talent prédestine au succès et à la popularité: c’est de connaître les qualités — et peut-être les défauts — que vous daignez exiger de celui ou celle répondant le mieux à votre idéal.

Un reporter, un jour, a rassemblé l’opinion de plusieurs »stars les plus hauts cotées sur cette question. Passons-lui la plume pour retracer votre opinion en ce grave sujet.

* Mon homme idéal est un être qui, physiquement, ne s’effraie de rien, mais qui est aimable, tendre et respectueux.

» Je ne demande pas du tout qu’il ait le physique d'un géant; qu’il ait simplement

l’aspect d'un gentleman... et aussi la mentalité. Et par « gentleman » j’efitends qu’il doit être bien élevé et net en toutes choses, ce qui ne doit pas aller jusqu’à faire de lui un simple pantin.

» L’homme idéal, pour moi, est aussi celui qui aime une femme — et je voudrais bien être cette femme. »

PearI White. .

Et maintenant, voi-ci comment brodent sur ce thème les Wallace Reid, Tom Mix, Fairbanks, et autres chevaliers du ranch:

« Accomplie, belle, bien élevée, facétieuse, bonne, heureuse de vivre, incompréhensible parfois, telle serait ma « femme idéale ». Jamais à aucun prix elle ne lirait de romans français ni ne manquerait en rien à la parole jurée à celui à qui elle a remis sa destinée — et elle saurait faire la cuisine. En outre, elle ne me téléphonerait jamais durant les heures d travail, et croirait out ce que je lui a firme-rais.

» Elle aimerait la vraie musique et cependant ne hausserait pas les épaules quand je l’emmènerais au music-hall. Elle n’aimerait guère fumer.

» Bref, si elle était à marier et connue d’un grand nombre de gens, je suis certain que j’aurais autant de rivaux pour l’obtention de sa main.»

Wallace Reid.

« Pour ma part, bien que je me considère comme un peu « vieux jeu », j'aime chez la femme cette versatilité, ce changement qui déroute, mais qui retient. Pour moi, j'estime le cœur, l'affection à un prix beaucoup plus élevé que tout autre attrait, si séduisant soit-il. Physiquement, je puis dire que je me sens particulièrement attiré par la femme aux cheveux châtains, aux yeux bleus ou marron, de taille ou de poids

Pearl White.

Mrs Wallace Reid, femme du populaire acteur californien, et leur baby adoptif, la petite Betty Anne Mummort.

moyens, qui parle assez souvent, mais pas trop, et d'intelligence et d’imagination moyennes.

» Voilà, pour moi, quel est l’idéal féminin,

» N’empêche, d’ailleurs, que, sans doute en raison de la loi énoncée par Darwin, je suis toujours porté, lorsque pour un film j’ai à choisir une partenaire, à fixer mon choix sur une personne de type exactement opposé.

» Paradoxal? Évidemment... Mais n’est-ce pas exactement là ce que sont toutes les femmes? »

Tom Mix.

» Un jour ensoleillé de fin 1917, j'ai rencontré cet « idéal féminin ». New-York était alors dans toute la pompe et tout l'affairement d’une grande cérémonie, et la Cinquième avenue était bondée de spectateurs attentifs. Les Etats-Unis étaient depuis quelques mois en guerre, mais n’y avaient pas encore pris une part active. Le porte-monnaie américain avait fait ce qu’on pouvait souhaiter de lui, depuis les premières ruines de Belgique; mais le cœur américain n'avait pas été réellement atteint. Il allait être donné à cette splendide femme de le faire.

» Parmi la double rangée de foule immense dans le son de l’hymme national, tout au long de l’avenue parut l’immense file blanche des femmes avançant rythmiquement et par ordre. Durant de longs instants, on les vit passer devant la tribune centrale, la lueur de la résolution et du sacrifice dans le regard. La pensée me vint alors que d'aussi près que possible, cette femme américaine portant l’emblème de la Croix-Rouge approchait de mon idéal féminin. » Douglas Fairbanks.

Ladies and Gentlemen, vous voilà renseignés: il y a parmi vous, parmi vos proches et vos amis, pas mal de délicieuses girls ou d’élégants sportsmen, auxquels il ne manque presque qu’un peu de chance pour acquérir la notoriété des as de l’écran: du moins leur opinion est telle; et, ignorant de l’avenir, je ne saurais les contredire. Voulez-vous garder leurs faveurs, tâchez de répondre à l’idéal qu’ils vous décrivent, si vous ne voulez point que ceux-ci ne reportent sur d'autres l’honneur d’être à jamais leur « sweat heart » R. M.

ALES! CHARMANTES! RAVISSANTES

Nos pendules à O.ŒSXX-.I_JOIST WESTMIITSTEE

AUX FABRICANTS SUISSES RÉUNIS 12, RUE DES FRIPIERS, 12:: BRUXELLES 12. MARCHÉ AUX SOULIERS, 12 :: ANVERS


iE FILM ATIXBIMES

L fait bon. Le feu se plaît Dans la chambre A jeter de longs reflets D'or et d’ambre.

Toute noire est sur la nuit La fenêtre;

Dans le silence, aucun bruit Ne va naître.

Douceur de l'heure f et douceur De la flamme 1

Ma lampe est comme une sœur; Voici l'âme,

L’âme de mes rêves d’or Qui palpite

En un merveilleux essor Clair et vite.

Allons, mon rêve descend Sur ma feuille.

En noir sur le papier blanc Il s'effeuille.

Il fait bon. La lampe luit Comme un rire,

Et mon rêve se traduit De l'écrire.

Neige-t-il? Est-ce le gel,

A la porte?

C’est le froid vif d'Arkhangel;

Hé! qu'importe 1

Puisqu’ici le feu se plaît Dans la chambre

A jeter de chauds reflets D'or et d'ambre.

Edouard NED


16

LA LUTTE CONTRE L’OMBRE

Demandez la nouvelle lampe

Philips Argenta

La " PHILIPS ARGENTA „

est victorieuse dans la lutte contre l'ombre

Par sa lumière diffuse, et à la fois douce et agréable aux yeux, elle éclaire mieux que n'importe quelle autre lampe

Elle ne projette aucune ombre

La " PHILIPS ARGENTA

est d'application générale.


ROYAL - ZOOLOGIE CINEMA

I,r0!!|'i!llll!ll‘ III! n III!

i_,st TOXJnvnEisrTE

La chasse au cerf terminée, le désœuvré mondain Dave Stewart, a pris pension dans la factorerie de Saint Michael. Peu de temps après, il y fait la rencontre du trapeur-hûcheron Purr Winston. Bientôt ils deviennent inséparables. Et quand Burr repart pour aller hiverner dans sa retraite Sylvestre de Deep Vallee, Dave, qu’il a subjugué par la description de son existence pittoresque, est devenu son associé et ami.

Un jour le trapeur français, Jacques Fachard. mortellement blessé, et Jeannette, sa fille, vieil nent demander assistance aux deux hommes. Jacques n’a plus que quelques instants à vivre, mais avant de mourir il veut avoir la certitude que sa fille chérie ne sera pas aliandonnée; et il supplie son vieil ami Burr de prendre soin d’elle.

Pendant la nuit la neige fait son apparition; elle tombe si dense, qu’une tourmente est à redouter. Cependant Burr décide de partir. Mais lorsqu’ils arrivent au passage qui, seul, permet de sortir de Deep Vallee, la tourmente se déchaîne. Voilà Jeannette, Burr et Dave emprisonnés jusqu’au printemps dans la vallée.

Avec le temps, le sourire est revenu sur les lèvres de Jeannette. Mais la délicieuse enfant est loin de se douter que ce sourire a fait des deux amis, deux ennemis.

Wington voyait en Jeannette l’immémoriale, l’Eternelle, celle qu’on attend et qui ne vient jamais, mais qui était venue, enfin, et Dave, le blasé, ir le sensuel, ne voyait en elle qu’une jolie proie, jï r Chez l’un c’était l’amour, chez l’autre le désir... il i Le conflit de ces deux passions fut terrible. Jean-

* * nette apprit qu’elle en était la cause. Sa douleur fut si forte, les deux rivaux eurent si peur de la perdre, qu’ils convinrent tacitement de jouer la comédie de bonne camaraderie.

* l1 Cependant le conflit avait, dessillé les yeux de C 3* Jeannette. Elle avait interrogé son cœur et celui-ci CJ lui avait répondu qu’il était rempli d’amour pour

Burr.

La haine entre lev deux hommes touche à son paroxysme. T.e feu prend dans la forêt et les vivres manquent. Tl faut que l’un des rivaux parte pour Saint-Michael. Le sorl en décide et favorise Burr. Mais Dave refuse de partir, excipant de son igno-i i" rance des chemins de traverse et du désespoir de I Jeannette, car, dit-il, elle m’aime. Et comme Burr jt s’insunre contre cette affirmation, Dave lui pro-*[ b pose de lui en donneç la preuve. Alors, par un C subterfuge indigne, Dave vole à Jeannette un bai-% C ser fraternel que Burr, de loin, -prend pour un \ I liaiser d’amants. Son rêve s’écroul". Tl part!... Mais le feu a gagné la vallée, barré le passage, fore- donc est à Burr de rebrousser chemin. L'incendie embrasse toute la vallée, et l’aimée va périr s'il ne la sauve...

Jeannette est sauvée, mais Dave, blessé, est resté dans les flammes. Burr, n’écoutant que son courage, se précipite dans la fournaise et ramené son rival.

Recueilis, sur le canot de l’Indien Pierre, Dave, e \ le bras en écharpe, songe; Jeannette, anxieuse,

Marche du Prophète . . G. Meyerbeer

MONTREZ VOS ÉCHANTILLONS

Comique

MORDS-LE

Comédie interprétée par BROWNIE

La Princesse Jaune . . . C. S. Saëns

(Ouverture)

LA TOURMENTE

Grand drame en 8 parties Interpiété par House PETFRS Virginia VALU et Matt MOORE

La Traviata

(Fantaisie)

G. Verdi

LA TOURMENTE

LA TOURMENTE

Proiraiiiiiia un ft mi 28 Iirmnlipr

Marsch uit De Profeet . G. Meyerbeer

r)N MU UWE MONSTERS

Klucht

BIJT HEM

I'ooneelspe! met BROWNIE in de hoofdrol

La Princesse [aune . . . C. S. Saëns

(Openingstak)

DE STORM

Oroot drama in 8 deelen vertolkt door House PETERS,

Virginia VALLI en Matt MOORE

La Traviata

(Fantasie)

G. Verdi

DE STORM

DE STORM

DOUGLAS FAIRBANKS

dans

CAUCHEMARS ET SUPERSTITIONS

Comédie en 5 parties

SEMAINE PROCHAINE

MARY PICKFORD

dans

REVES ET RÉALITÉS

Comédie en 5 parties

A PARTIR DU DIMANCHE 7 JANVIER Premières représentations du grand film d’art français Inédit

Grand drame d’après le célèbre roman de Jules MARY et interprété par: SIGNORET de la Comédie Française, RitaJOLIVET et la pe ite Régine DUMIEN

attend que Burr enlève le bandeau qui recouvre ses yeux tuméfiés par la fumée: elle veut être la première à recevoir la caresse du regard de celui qu’elle adore... Hélas! le regard de l'aimé se pose sur elle avec indifférence et la bouche tant chérie, ne s’ouvre pas pour prononcer des paroles d’amour.

C’en serait fait de leur bonheur si Dave ne venait dévoiler son mensonge...

JDe STORM

Dave Stewait, vol gecsldiill over bel landleven, heeft zijn intrek genomen in de faktorij Saint Michael. Eenigen tijd later ontmoet hij de trapper-houthakker Burr Wington. Welhaast zijn zij onafscheidbaar. En wanneer Burr naar zijn kampplaats trekt, gaat Dave als zijn vriend en vennoot mede.

Zekeren dag komen een Fransche trapper, doodelijk gekwetst, en zijne dochter Jeannette, dc twee mannen om onderstand vragen.

Hij smeekt zijn oude vriend Burr van over haar zorg te dragen.

In dien nacht doet de sneeuw zijne verschijning, en eene reusachtige sneeuwlawine ploft over den doorgang neder, dewelke zij verspert.

Maar mei Jcannelle is er een storm in de har-len der twee vrienden opgestoken.. Wingfon zag in Jeannette het Onvergelijkbare, het Eeuwige, diegene welke men verwacht en die nimmer komt, maar diegene welke toch eindelijk kwam, en Dave, de wereldsche, de wellustige, zag in baar niets meer dan eene mooie prooi. Het konflikt dier twee zielstoestanden was vreeselijk. Jeannette vernam dat zij er de oorzaak van was.

Hare droefheid was zóó groot, dat de twee mededingers, zulke vrees hebbende haar te verliezen, stilzwijgend besloten van de veinzerij eener goede kameraadschap te spelen.

Nochtans had hot konflikt de oogen van Jeannette geopend. Zij had haar hart ondervraagd en dit had geantwoord dat het vol van liefde voor Burr vervuld was.

De haat tusschen de twee mannen genaakt het toppunt. Een brand breekt in het woud uit en de levensmiddelen geraken uitgeput. Het is noodig dat eene der mededingers naar Saint Michael ver-Irekke. Het lot beslist en bevoordeelt Buit. Maar Dave weigert te vertrekken, voorwendende dat hij de wegen in het woud niet kent, en ook orr, Jeannette geen verdriet te berokkenen daar zij, beweert hij, hem bemint. En daar Burr tegen deze verklaring opkomt, stelt Dave hem voor van er hem het bewijs van Ie leveren. Door een onwaardig veinzen ontsteelt Dave aan Jeannette een broederlijke kus, welke Burr, van verre gezien, voor een liefdekus neemt. Zijn droom stort in. Hij vertrekt!

Maar hel vuur heeft de vallei Bereikt en dwingt Burr van terug te keeren. De vuurpoel omvat de gansche vallei, en de beminde gaat omkomen, indien hij haar niet redt.

Jeannette wordt gered, maar Dave is in de vlammen gebleven. Burr, zijn moed slechts gehoor gevende, werpt zich terug in den vuurpoel en brengt zijn mededinger in veiligheid.

Op de katioë van den Indiaan Peter worden zij opgenomen. Dave draagt zijn arm in een verband, en droom!; Jeannette wacht angstig het oogen-biik af dat Burr de zwachtel, welke zijne door den rook ontstoken oogen bedekt afneme: zij wil de eerste zijn om de streeiing van den blik van hem, dien zij verafgoodt, op te vangen...

Helaas! de blik van den beminde glijdt vol onverschilligheid over haar en de zoozeer aanbeden mond opent zicli niet om liefdewoorden uit Ie laten.

Hel ware gedaan geweest met hun geluk indien Dave zijne leugen nie! kwam bekennen.

HVVVV.W.VA'W.YAVAVVWAVrtWAW/.WiVVAVBSWAriASA'SAViVAWtVVWVVVWAVWAW

Imprimerie


..EIVGELSCH HOEDENMA GA ZIJ*.. VONDELSTR., 19 CAUS (nabij St. Jansp!gats

De laatste nieuwigheden in Vilten Hoeden

fUÏ!T)2 Ieus

Ziei Etalage

EOUEJRUEES

Atelier spécial de réparations et transforma-: tions de fourrures

! GRAND CHOIX:: MAISON DE CONFIANCE

MARCHÉ St. JACQUES, 33

lts

Groote keus in Kleederen voor Dames en Kinderen:

Buiten alle concurentie

Alle soorten Zijden Fluweelen, Stoffen en Ellegoederen. Lingerie, Kousen enz,

Wij maken alles op maat

PROVING! ESTRA AT, 177

Messieurs les Füneüri.

Pour avoir des bons Cigares et des Cigarettes de première marque adressez-vous .. ..

Maison Vve SMEETS

7, Longue rue des Claires, 7

Maison de Canfiance

§ JTlux Modèles &Iéganis I

14, rue Nationale - 57, rue Bréderode 0 13, rue des Peignes

13, rue des Peignes

G3p

NOTRE GRANDE SPÉCIALITÉ

Blouses - Robes - Paletots

Le plus grand choix de la ville

0 Maisons conn, comme étant /es moins chères ÿ

SEULE MAISON BELGE D’IMPORTATION DIRECTE DE THÉS SURFINS

Dheere Brothers Tea Trading C

TEA-CROWERS. IMPORTERS BLENDERS & PACKERS

Head Office: ANTWERP, 4, Marché aux OEufs Branches, COLOMBO, CALCUTTA, BATAVIA, HONG-KONG

AGENCES: BRUXELLES, MA LIN ES, GAND, LIEGE, EUPEN, NAMUR. DINANT, BRUGES,

OSTENDE, NIONS, ETC,

Proprietors of the delicious “TJIBOUNI TEA,, and

AGENCES! LONDRES, AMSTERDAM, PARIS. MARSEILLE, GENÈVE, BALE, AIX-LA-CHAPELLE, HAMBOURG, MOSCOU, LUXEMBOURG,

DMEERE’s XI

High grade blends

THES EN GROS ET DEMI-GROS EXPORTATION VENTE EXCLUS. DE THES DE QUALITE SUPER.

POUR AVOIR UNE BIÈRE BONNE ET SAINE

Adressez-vous à la Brasserie

VAN HOM BEECK

BERCHEM - Tél. 5210

lîll lïl S en BOUTEILLES - en FUTS

mm

Maison BERTHY

106, rue de l’Eglise, 106

FO UFtE U FIES

Arrangements — Réparations Conservation de fourrures Prix avantageux — Travail soigné

THE LONDON STORE

MEUBELEN en CHAISES-LONGUES

Eet- en slaapkamers in eik en acajou van af 800 fr. tot 2100 fr. Keukeninrichtingen 350 fr. tot 750 fr. Salon- en verandahgar-nituren 250 fr. tot 350 fr. Chaises-longues en beddengoed 75 fr. tot 200 fr. — Geen fabriekwerk — Stevig handwerk.

Rechstreeksche verkoop uit de werkhuizen van

L. VAN DEN WYNGAERT

50, MECHELSCHE STEENWEG, 50

Huis van vertrouwen — Matige prijzen Eerste kwaliteit gewaarborgd

SINCLAIR”

Union Pétroleum Company of Belgium

SINCOGASOLINE

Essence pour Autos et Motos DÉPOSITAIRES

— LEYSEN & PAUWELS

Téléph 3551 — Adr. tél ég.: SINCOLINE-ANVERS

Longue rue Van Bloer, 138, ANVERS

DEMANDEZ-EN DANS VOTRE GARAGE, ESSAYEZ ET COMPAREZ

PHOTOGRAVEURS

DESSINATEURS

Champ Vleminekx.. 6 ANVERS

wmmm.» Te lé pm • 9209