Bron: FelixArchief nr. 1968#479
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Editeur: J. MEUWISSEN, rue Charles De Coster, 10 et 12, Btuxelles. — Téléphone 31678
Ciné-Revue à Musi-dora. — « Je viens vous interviewer. »
Musidora. — « Que voulez-vous que je vous dise? »
Ciné-Revue. — « Comment vous avez débuté? »
Musidora (très vite et sans laisser le temps de parler à Ciné-Revue). — s Au théâtre? »
Ciné-Revue.— « Non. »
Musidora. — « Au music-hall? a
Ciné-Revue.— « Non. »
Musidora. — « Au cabaret? »
Ciné-Revue.— « Non.
Ciné-Revue.— « Non. »
Musidora (d’une seule traite et comme une leçon apprise). — « A trois ans, douée pour le dessin, j’ai déclaré que je voulais être peintre; à cinq ans, je voulais être dans un bureau de poste pour vendre des timbres derrière les guichets; à dix ans, je dirigeais un théâtre-cirque, ce qui faisait l’admiration de tous mes professeurs; à quinze ans, je pensais être institutrice dans un village de province, dans une minuscule maison où il y avait un rosier grimpant.
» Puis j’ai lu Th. Gauthier. J’ai choisi le nom de l’héroïne * Musidora », et j'ai commencé à vivre dans du rêve.
» J’ai été touchée par la foi. La scène, le rideau qui se lève, la rampe, le maquillage et les décors, toute cette « religion du factice » j’ai voulu la servir. ' Et je la sers encore avec cette même ardeur, cette fougue intérieure qui permet de vivre en travaillant -et d'aimer son travail.
» J’ai appris mon métier comme un artisan. J’ai appris à dire des vers... et j’ai débuté dans La Nuit de Noces. J’ai joué le vaudeville... Et un homme est venu me chercher pour jouer le drame... Un -autre qui m'avait vue dans le drame m'a entraîné dans la revue... Celui qui m’avait vue dans la revue
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Musidora dans Pour Don Carlos, rôle d’Alegna
m’a écrit: Le cinéma est un art, venez faire du cinéma.
» Et ceux qui m’ont vue au ciné m’ont dit: « Ici » c’est un café-concert... » Ici c’est un music-hall... » Ici c’est un cabaret... » Venez, vous ferez un » tour de chant... Venez, » vous passerez dans un » sketch... Venez, vous di-» rez des chansons...
» Et comme je finissais de dire mes chansons, un artiste m’offrait de jouer dans une pantomime... C'est alors qu’un poète m'a demandé: « Venez jouer dans une pièce en vers. Vous y serez charmante. »
»Mais que voulez-vous: mon voyage à Madrid, ma visite au Prado m’ont encouragée dans la peinture et le salon des humoristes a bien voulu me recevoir... » (Ici, fatiguée de tant de volubilité, Musidora s’arrête.) Ciné-Revue peut enfin placer une parole.
Ciné - Revue, timidement et ahuri de tant de déplacements. — « Mais permettez I Je voudrais simplement vous interviewer sur le cinéma! » Musidora. — « Voilà... il fallait donc le dire tout de suite: J’ai détesté le cinéma parce qu’il fallait se lever de bonne heure. Parce que ma figure était photogénique, mon bon maître Feuillade est venu me chercher pour créer La Vie de la Vierge en Palestine. Mais la guerre éclata, et j'ai créé Tes Vampires.
» Feuillade m’a dit un matin: Je fais un scénario d'aventures à épisodes, veux-tu jouer la femme méchante ou la femme martyre? J’ai répondu sans hésiter: La méchante... c’est bien plus amusant.
» Alors j’ai tué par le poison, par le fer, par l’eau; j’ai assassiné sans relâche, j’ai roulé un œil féroce. Et jamais je ne me suis autant amusée.
» A la fin de mes atrocités, je suis même montée dans un panier à salade... un vrai... et... j’ai été
Musiciora dans So/ y Sombras.
tuée... plus tard... d’un coup de revolver à bout portant dans une cave en carton peint.
» Puis Feuillade m’a fait renaître dans./uc/e.r que j'ai poursuivi de ma haine. Et j’ai recommencé dans ma «réincarnation » à tuer par l’eau, par le fer, par le poison, et je suis morte noyée...
» Fraya, lisant dans ma main, ne m'avâit-il pas assuré que je changerais d’art, c’est-à-dire que je ferais autre chose que du théâtre et que je serais, un jour, célèbre après un coup de revolver et une noyade...
» Fraya avait raison!...
» Et ƒ ai quitté mon grand-ami Feuillade, grâce à qui j'ai pu partir sans être inquiétée pour tant de crimes... Et j ai tourné Pour Don Carlos, et j’ai encore assassiné... au couteau! parce que je ne sais plus faire de bonnes actions... Et je suis morte... encore... d’un coup de fusil dans la poitrine. Est-ce que vous croyez que mes crimes sont intéressants?»
Ciné-Revue, qui se recule légèrement à l’énumération de tous ces crimes. — « Mais oui, mais oui, le fait divers, tout est là ». Puis poliment: « Voyez Landru, Bessarabo... Voyez Dempsey... Voyez vous-même. Il me semble que le comble de tous les crimes est de s’assassiner soi-même, comme vous l’avez fait dans Sol y Sombras. Merci de tout ce que vous me dites.
» Donnez-moi vos mensurations, mes lectrices seront contentes de savoir votre envergure, votre tour de poignet, votre tour de hanche, votre hauteur de cuisse. Montrez-moi vos couteaux, vos revolvers,, vos flacons, vos lunettes, votre masque à gaz... Et votre maillof de soie... votre fameux et célèbre maillot. Montrez-moi les endroits de votre corps où vous avez eu des cicatrices, que j’y fasse des petits ronds numérotés... Montrez-moi votre appartement, votre chambre à coucher, votre cuisine. Dites-moi lé nom de votre bottier, de votre crémier, de votre concierge. Dites-moi vos journaux préférés, la marque de votre piano, la hauteur de votre plafond. Dites-moi... si vous êtes célibataire, mariée, ou simplement amoureuse. »
Musidora. — « Pas d’indiscrétion, ce que je peux vous dire, c’est que dans mon prochain film, il y aura un enlèvement à cheval qui fera quelque sensation, je l’espère. On m'enlève au pays des toreros, car j’ai trouvé en Espagne les plus fortes sensations, j’ai même reçu un coup de corne qui m’a valu du célèbre « Guérita » les félicitations pour le courage dont j’ai fait preuve.Maintenant, je parle l’espagnol.»
Après un Soupir, Musidora ajoute: « J’ai encore tant de pays à visiter. En voyageant c’est le plus sûr moyen de ne jamais vieillir, puisque les voyages ne forment que la jeunesse. » C.-R.
Musidora et le torero Antoine Canero, dans Sol y Sombras,
âancr de antra. En mqoh de enenm de feu
Photographie prise durant la projection de La Flamme de la Vie, avec Priscilla Dean, sur le train de Chicago à Saint Louis, La Compagnie "Universal Pictures Corporation „ de concert avec " The Chicago and Alton Railroad Co „ avaient
organisé'cette séance en wagon.
M. Pierre Reginaud nous écrit de New-York:
« Dernièrement, étant dans le train se rendant de Chicago à Saint-Louis, je fus d’abord très surpris quand on annonça que l’on allait donner une représentation cinématographique, dans le but de distraire les voyageurs qu’un long voyage aurait pu fatiguer. Etant moi-même de ce nombre, je ne me fis pas prier, et me rendis dans le wagon désigné. Je vous assure que je n’était pas seul, et que déjà presque tous les sièges avaient été pris d’assaut.
Ce ne fut pas long. Tout avait été aménagé à cet effet. C’était un wagon ordinaire dans lequel on avait adapté un petit écran, de façon à ce que chaque personne présente puisse voir nettement, même en étant très rapprochée de la toile, laquelle était suspendue assez haut pour ne pas gêner la circulation des voyageurs traversant le wagon. Deux machines portatives de projection avaient été aussi installées à l’autre extrémité de la voiture, et c’était tout. Vous pouvez voir que c’est très simple et que c’est étonnant que l’on n’ait pas pensé plus tôt à distraire les voyageurs de
cette façon. Mais c’est comme l’œuf de Christophe Colomb, il fallait y penser.
On fit l’obscurité dans le wagon et la projection commença. Tour à tour, on nous montra une désopilante comédie avec Baby Peggy, le petit prodige des Century Comedies, puiä vint « La Flamme de la Vie », un drame splendide et plein de force dans lequel Priscilla 'Dean, la célèbre tragédienne de l’écran, tenait le rôle stellaire; enfin, pour terminer le programme, les Internationales News pou» transportèrent tour à tour en Suisse, à Constantinople, et enfin dans la Vallée de la Ruhr, où se poursuit l’occupation française.
Après deux heures de spectacle vraiment réconfortant, tous les voyageurs présents furent d’accord pour reconnaître les bienfaits de cette innovation; car désormais il sera plus facile de supporter sans trop s’ennuyer les cinq jours de trajet qui séparent New-York de San-Francisco.
J’ai aussi réussi à me procurer une photographie prise durant la projection, laquelle je m’empresse de joindre à cet article afin que vous puissiez vous rendre compte plus facilement. »
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——. MICHEL MATTHYS —
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Malgré la bonne volonté évidente, de milliers de jeunes filles s’offrant chaque jour pour l’interprétation de films, il est souvent difficile aux metteurs en scène de trouver un élément réunissant toutes les qualités désirables pour faire une bonne artiste cinématographique.
Pour permettre aux femmes belges, qui Se croient des dispositions pour la carrière des studios, de se faire connaître et s'assurer peut-être un avenir brillant, CINÉ-REVUB a décidé d’organiser le Concours de la femme la plus photogénique.
Cette compétition intéressera toutes les classes de la société, puisqu'elle donnera à toute candidate les mêmes chances de réussite, et que seront admises à concourir toutes celles qui suivront les données facilement exécutables de son règlement.
Ciné-Revue fera paraître les portraits de toutes les candidates; de plus, les photos originales des compétit rices seront réunies dans un album, mis à la disposition des metteurs en scène belges et étrangers, leur permettant de fuger des trésors de beauté et de-grâce dont dispose la Belgique.
Après un premier triage, un certain nombre de candidates seront représentées à l’écran, et parmi cellés-ci le public sera chargé de désigner la femme la plus photogénique.
U sera alloué pour ce Concours 10.000 francs de prix en* espèces et de nombreux prix en nature. Enfin la jeune fille ou femme la plus photogénique qui aura réuni le. plus de suffrages, sera proclamée: La femme belge la plus photogénique, et (si elle montre des dispositions pour le travail cinématographique) un engagement lui sera assuré pour tourner un grand film.
Règlement pour les Candidates
1“ Peuvent prendre part au Concours, toutes les femmes ou jeunes filles de nationalité belge, aÿant- atteint l'âge de 16 ans au Iw mars 1923, et qui se conformeront aux directives contenues dans le présent règlement.
2° La candidate fera parvenir à l'adresse de Ciné-Revue:
a) Deux de ses portraits, l’un de face, l'autre de profil, format carte-postale, mais de telle sorte que le visage ait au moins deux centimètres de hauteur;
A) Le bon à détacher de Ciné-Revue, dûment rempli (voir page T4). L’enveloppe, contenant portraits et bon, devra porter à l'adresse suivante: CINE-REVUB, 10-12, rue Charles Decoster, Bruxelles, et l’indication: Concours de la lèmme belge la plus photogénique.
3° Les envois dont il est fait mention à l'article 2 seront reçus à partir du 1" mars jusque et y compris le 15 mai 1923. — Passée cette date, nulle candidature ne sera prise en considération. Au fur et à mesure de leur réception, les portraits des candidates paraîtront dans Ciné-Revue.
4° Un jury composé de: Trois cinématographistes; trois artistes belges; trois écrivains ou journalistes belges, sera chargé de faire un premier triage des milliers de candidatures, et de désigner 20 candidates parmi lesquelles le public belge sera chargé d’élire la femme belge la plus photogénique.
Ces 20 candidates seront convoquées aux frais de Ciné-Revue, pour être filmées; elles seront, en effet, présentées à la fois à l’écran et dans les numéros de Ciné-Revue, de manière à faciliter le choix des votants.
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DAX
Ce n’est pas le jeune premier pâle et étriqué — c'est le bel artiste français, sain, fort, souple et ardent, que nous avons appris à estimer après ses magistrales créations dans Roi de Paris, L' Assommoir, Près des Cîmes et Son Crime.
Il était utile et plein d’intérêt de connaître l'opinion de cet homme sur le mouvement ciné-graphique français. Sur sa compréhension de l’art muet, son rôle, ses possibilités, son œuvre.
Et nous avons prié M. Jean Dax de retracer pour les lecteurs de « Ciné-Revue » les pensers qui l’animent et qui sont le levier de son fertile talent; et voilà comment, dans un langage clair, accessible à tous, le grand artiste français s’exprime:
« A mon humble avis, le cinéma est un art très difficile. Le grand tort que nous avons en France est de le croire très simple et accessible à tous 1 Grossière erreur. Raison indéniable d'une production souvent défectueuse. Tout le mondé fait du « ciné », n’importe qui peut être scénariste, metteur en scène ou interprète.
» Et les cours de cinéma [Quelle vaste plaisanterie profitable seulement aux professeurs 1 Combien de jeunes cervelles mises à l’envers, grâce à cette très coupable industrie! Croyez-moi, l’art muet demande bien plus.
» Le théâtre a le verbe; avec un physique et une jolie voix, on s’en tire toujours. Pour la pensée, c’est moins facile. L’artiste, vivant, humain, qui apporte à l’écran quelque çhose, ne peut
Jean Dark dan Près (ii* b Ci
le faire qu'avec son cerveau et ses yeux.
» Voulez-vous connaître une autrp chose qui me met hors de moi ( C’est quand je Iis les articles traitant de l’art muet et ses interprètes! Articles signés le plus souvent de noms connus. Quelles diatribes sur le théâtre 1 Sur les acteurs fil Pauvres de nous, qu’est-ce que nous prenons f Pour ces messieurs — nullement qualifiés d’ailleurs pour parler d’un art que trop souvent ils ignorent — tant que les acteurs tourneront des films, la production française sera une pauvre chose emphatique et larmoyante qui finira lamentablement sous les rires!... Merci.
» Mais je suis orfèvre, comme, M. Josse, et à ces bons prophètes, je réponds: Avant d'être peintre, il faut apprendre à dessiner. Or, je prétends que le théâtre est le dessin du cinéma. J’insiste, je soutiens qu'il n’y a pas deux façons d’être vrai et ' humain, l'une pour la scène, l'autre pour l’écran. Le théâtre est un mot! qui de nos jours n’a plus de signification — parce que la vie y est entrée!
» L'acteur qui souffre, qui rit, qui vit avec son cœur et ses . nerfs n’est plus un acteur, c’est ùn homme.
» L'écran n'en demande pas davantage! Certes, il y a encore malheureusement beaucoup d'acteurs qui ne vivent pas; ceux-lh, inexistants sur la scène, n’apportent rien à l’écran et feraient mieux de n’y point venir.
» Mais il faut tout de même bien reconnaître — autrement ce serait étaler une mauvaise foi
3* période
ï)ax dans l'Assommoir, rôle de Coupeau Tr* période
2* période
Dax (à droite) dans un rôle d comédie
évidente ou une incompréhension totale des choses » J'aimais beaucoup le théâtre avant 1914; à mon de l'écran — que les studios d’Amérique, de Suède, retour en 1919, j’ai trouvé tant de muflerie auprès d'Allemagne, de Belgique, de France et d’Italie ne de certain directeur et une telle indifférence parmi
comptent que des artistes cinégraphiques qui vien- mes nent du théâtre. Toutes les premières places sont à eux.
» Pour ma part, je ne vois pas encore quels sont les amateurs capables de les leur prendre. Qu’en pensent les ennemis du théâtre et des acteurs?
» La grande, l’inoubliable Réjane, quelques mois avant sa mort, était venue à l'art muet. Dans • Miarka la ß/Ie à Fours, elle vivait aussi humainement, aussi splendidement qu'elle le faisait sur la scène I.
» Comme je regrette qtie le plus grand de tous:
Lucien Guitry ne veuille se décider à tourner un film! Voilà un cerveau et des yeux qui parleraient sur l’écran.
» Surtout n'allez pas me prendre pour F Alceste du cinéma I Que non! J'aime la vie 1 la mer, la boxe et l’auto. J’adore Chariot qui a du génie. J’aime aussi tous les clowns qui me font rire.
» Je voudrais ne jamais m’arrêter de tourner et toujours des bonshommes différents. Un désir tenace: Réaliser un film dont je serais le scénariste, l’animateur et le principal personnage.
» Enfin! qu’est-ce que le cinéma?
» Pour ceux qui comprennent: Le cinéma, c'est un immense pays ensoleillé où des hommes sains et actifs travaillent, dans la joie, harmonieusement guidés par la Vie, l’Art et la Beauté.
» Pour ceux qui ne comprennent pas! Le cinéma c’est une petite ville de province grise et triste, où quelques prêteurs à la petite semaine vivent chichement, parmi des habitants bornés et rétrogrades ».
Interrogé par nous sur sa propre carrière,
M. Jean Dax satisfait comme il suit à notre curiosité:
« Je suis né le 77 septembre 879.
camarades... pacifiques! que j’ai été pris de
Dex (rôle du "vieux compositeur,,).
dégoût, alors j’ai opté 1 Depuis je me consacre exclusivement à F Art muet, qui peut dire tant de belles choses.
» Avec Jasset, Machin,
Cappellani, Calmettes, de Morlhon, Denola, Leprince,
Vanyll, etc., comme metteurs en scène, j’ai tourné quantité des films avant 1974, les principaux sont:
La Grotte des supplices,
L'Epi, Le Luthier de Crémone, Ferragus, L Abime,
La Folle de Penmarck,
Le Nabab, Le Roi du bagne, La Princesse noire,
La Jolie bretonne, L'In lamie d'un autre, L'Escar-. polettes tragique. Sacrifice
' surhumain, La Fleuriste de
Toneso, Une Brute humai-. ne. Le Pont Fatal, Çe R ion qui tue, Sacrifice Fraternel, etc.
» Mes occupations théâtrales, quoique très absorbantes à ces époques, me laissaient, comme on le voit, le temps de tourner! 11 est évident que l’on était, à ce moment-là, moins difficile-qu’aujourd’hui. A mon avis, on ne l’est pas encore assez!
» Retour des armées, en 7919, je tourne avec Leprince: La Folie du doute; puis, avec Baron-celli, Maudru, Scheffer, Saidreau, A. Dieudonné, etc.: La Rafale, Le Lys Rouge, Près des Cimes, Le Lys du Mont St- Michel, La Nuit de la St-Jean, Son Crime, L'Assommoir, Roi de Paris. Depuis peu, je suis de retour de Pologne où, avec Donatien, j’ai tourné La Chevauchée blanche ».
Remercions M. Jean Dax de nous avoir documenté de si copieuse manière, et surtout d'avoir . exprimé “ avec sincérité, comme il nous le dit au cours d'une aimable lettre, son opinion sur le cinéma. Nous lui savons aussi gré de F intéressante documentation photographique qu’il voulut bien
nous confier; et souhaitons 9 que son esprit riche, sa compréhension Fertile de:; caractères hu m'a ins, lui permettent de continuer la belle tâche artistique dont est Faite sa vie. C. R.
QUE CHACUN CULTIVE SON CHAMP
... C’est toute l’histoire et les choses de France que je trouvé insupportable de voir expliquées au monde par des étrangers, même bien intentionnés comme Griffith. Hier, c’était les Trois Mousquetaires tournés en Amérique avec Douglas Fairbanks en d’Artagnan.Et j’ai déjà protesté contre l’abracadabrante vision de nos villages de France en 7974 travestis en bourgades du Moyen-Age, qu’un autre film américain eut le front de venir imposer en pet état sur notre plus beau théâtre du boulevard.
Il faut absolument réagir. Choses et gens de France doives* être expliqués au monde par des films français. On objectera que, même par des films étrangers, c’est toujours de la propagande. Mais d’abord une propagande caricaturale est plus nuisible qu’utile; et enfin, que chacun cultive son champ! Nos gloires historiques, nos cités pittoresques, nos richesses littéraires, c’est à nous de les exploiter. Commerce et patriotisme sont ici d’accord.»
Ce cri de M. Maurice de Wale fie dans Paris-Midi:
" Que chacun cultive son champ, puisse-t-il être entendu aussi chez nous, pour qu un encouragement sérieux soit donné aux réalisateurs belges! „
Jean Dax. «u naturel.
Jean Dax, dans Son Crime
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La réalisation. — Le département de la publi-cité. — La présentation du film.
Nous voici, enfin, arrivés au jour de la réalisation, tout est prêt, elle va commencer dans quelques minutes.
Faisons un tour au studio, cependant que le metteur en scène surveille la mise au point de mille petits détails, mais qui ont une grande importance. Le metteur en scène s'assure que tous ses interprètes sont bien arrivés, mais la plupart des acteurs se trouvent au studio bien avant 1 heure indiquée, ceux-ci aimant avoir assez de temps devant eux pour se maquiller, cette opération étant longue et minutieuse; il a été prouvé que le maquillage est un art véritable. Lon Chaney, surnommé le roi du make-up (maquillage) en est le meilleur exemple; vous comprendrez maintenant pourquoi ce travail exige beaucoup de pratique de la part de l’acteur avant d’obtenir l'effet voulu. Il n’est pas rare de rencontrer des artistes qui ne mettent pas moins de trois heures à se maquiller et à s'habiller, les professionnels qui liront ces lignes ne trouveront pas la chose exagérée,
Ce ne sont, maintenant, qu’allées et venues des régisseurs, acteurs, opérateurs, figurants, machinistes, accessoiristes, électriciens, perruquiers, costumiers, femmes de chambre des « stars » et ce que nous rencontrons surtout, ce sont des gens inutiles, invités à assister à la prise de vues, soit par le metteur en scène, le directeur ou une des vedettes du film.
Pour mu part, je ne connais rien de plus désagréable que la présence de ces oisits au studio.
Mais voici qu'un strident coup de sifflet vient mettre un peu d’ordre dans cette cohue, c’est le coup de sifflet avertisseur: « On va tourner! ».
Chacun rejoint son poste respectif, le metteur en scène se place à côté de l'appareil de prise de
vues; de cet endroit, il dirigera la réalisation de la scène, les électriciens se mettent aux tableaux de distribution, les acteurs sont sur le plateau du studio et n’attendent que les ordres de leur réalisateur. En un mot, chacun s’apprête à coopérer de son mieux au travail qui va s'exécuter.
Le réalisateur règle vivement la scène, les éclairages et les écrans sont mis au point, on répète une dernière fois la scène, et sur le commandement, « on tourne », du metteur en scène, le calme se fait) les lampes à arcs et a vapeur de mercure ainsi que l’énorme faisceau de lumière des « Sunlight lamps * inondent de leur intensité lumineuse lé « champ de l’action», cependant que les opérateurs de prises de vues enregistrent la scène. Parfois même, s’il y a urgence, ce travail se prolongera jusqu'à la nuit, tombante, ou, parfois aussi, on terminera à l’aurore, pour recommencer quelques heures plus tard.
Le département de la publicité d’une compagnie cinégraphique doit être considéré comme facteur indispensable au succès de bonne 'réussite d’une entreprise de ce genre. Le succès d’un film ne dépend-t-il pas, presque toujours, de la publicité faite au lancement de celui-ci?
Aux Etats-Unis, le Publicity and Advertising Department est une importante branche de l’administration d’une compagnie, c’est de là que des milliers de photographies d’artistes, films, installations, studios, articles biographiques des « stars » de la maison, clichés, scénarios illustrés, etc., seront envoyés aux éditeurs de journaux et revues cinégraphiques du Vieux Monde et du Nouveau.
Ce merveilleux procédé de publicité d’une effica- -cité certaine coûte des sommes fabuleuses, mais y, cela était prévu au budget réservé au lancement des productions.
Toutes les jolies photographies qui agrémentent le texte, souvent laconique, des revues cinégra-
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phiques, proviennent de ces fameux Publicity and Advertising Departments; c’est aussi grâce à eux que vous avez le plaisir de conserver précieusement en des chemises replètes les admirables collections de revues illustrées, contenant les photos de vos grands favoris de l’écran.
Souvent même les firmes éditrices possèdent une feuille, paraissant hebdomadairement et donnant les informations complètes du mouvement des studios et ses dépendances, ornés de nombreux clichés photographiques et de bon nombre d’anecdotes ou contes écrits par les acteurs eux-mêmes. Ainsi nous connaissons The Studio Skeleton, (Le Squelette du Studio), organe hebdomadaire de la « Goldwyn Pictures Corp », édité en Californie, et le « Paramount Over-Seas Magazine » et « Paramount Over-Seas News Letter ».
Ces petites feuilles ne manquent jamais d’intérêt pour toute la corporation cinégraphique, tant pour
membres de la grande famille qu’est l’industrie du film.
Tout le monde des grandes représentations est là, à l’heure exacte mentionnée sur l’invitation, le metteur en scène principal, responsable du. succès ou du four, que va bientôt connaître son travail. Une animation bruyante règne dans la salle, l’auteur du scénario est anxieux de l’impression que son manuscrit produira, les artistes sont également tous présents, les couloirs du ciné, où la présentation a lieu, se trouvent animés par une foule bruyante, composée surtout de journalistes. Mais voilà que l’obscurité se fait dans la salle, l’écran s'anime, chacun regagne sa place, c’est la présentation qui commence 1
Mais voici la dernière scène du film. Lu lumière se fait au milieu d’applaudissements; immédiate-
" On tourne I „ — Une scène de A Kis in time, durant une réalisation plutôt malaisée. De uttwçhe à droite, on remarque: le metteur en scène Thomas Heffon; Miss Wanda Awley (dans la limousine); le leading man T. Roy Barnes (le revolver à la main); dans la seconde voiture Walter Hiers atend son tour d’entrer dans le champ de l’objectif..
les éditeurs de journaux et revues que pour les loueurs de films et exploitants du cinéma.
Le film est terminé, le metteur en scène a commencé ce travail fatiguant autant que désagréable que l’on nomme le montage, c’est-à-dire faire la mise en ordre des scènes et intercalation des sous-titres. Ce travail terminé, l’œuvre est présentée aux Directeurs de la compagnie et à tous les interprètes de la bande; là on juge s’il y a quelque changement indispensable à faire avant la présentation du film devant la corporation cinégraphique. Le film étant complètement terminé et bien au point, on décidé du jour où il sera projeté devant les représentants de la presse, les exploitants de cinémas et autres
ment après, quelques intimes des acteurs et du metteur en scène entourent ceux-ci, les accablen* de compliments et de nombreux conseils pour leur incarnation future. Après une présentation, tout le monde se croit volontiers compétent en matière cinégraphique! -
Enfin le film a obtenu un franc succès, l’œuvre sera donc appelée à une brillante carrière.
A l’extérieur du cinéma, encore, les discussions vont leur train, les réflexions s’échangent, chacun émet sa petite appréciation, on est rarement indulgent, car c'est connu, le public des présentations cinégraphiques a un art unique pour trouver les défauts; mais tout cela n’empêchera pas le film de faire belle carrière.
(Fini. HENRY A. PARYS.
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Ke per toire Lina T Y BEN
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Paroles de
Pierre THOMAS
Musique de
Roger DUFAS
,« LA PARISIENNE Edition Musicale ' Copyright 1H23 by 0. LOH h TT F.
21 ru.: du Provence Paris Edition AL MAR - MARGIS
TOUS.DROITS C EXÉCUTION PUBLIQUE OEREPRGOUCTIÜtk ÏT D'A RAAMEMFAT.v RÉSERVÉS POUR TOUS RATS
ECHOS
— Gaston Glas?, le sympathique jeune premier français d’Hollywood, vient de gagner un procès contre la Compagnie des Tramways Electriques de Los Angeles. Au mois de décembre de l’année dernière, un tramway tamponna l’auto de Mr. Glass, démolissant entièrement la machine et blessant grièvement le jeune star. M. Glass dut passer plusieurs semaines à l’hôpital, et lorsque le procès ni lieu, il y a huit jours, le tribunal attribua 3,500 dollars de dommages-intérêts au sympathique acteur.
— Evelint Brent, la nouvelle « découverte » de Douglas Fairbanks, vient d’arriver de New-York. Elle jouera le rôle principal aux côtés de Doug, dans son prochain « picture ». Douglas Fairbanks ayant l’intention de tourner une histoire de pirates prochainement, ce sera probablement son beau-frère, Jack Pickford, qui tournera « Monsieur Beaucaire ».
— Un « All Star Cast », en Amérique, signifie une « Distribution » interprétée par uné compagnie d’acteurs et d’actrices, dont chacun est considéré comme « Star ». Un excellent exemple d’un « all Star Cast » nous est donné par la « Selznick », qui a engagé les artistes suivants pour tourner « Rupert of Henzau », d’après le roman d’Anthony Hope. Des noms non moins célèbres qu’Elaine Hammerstein, Bert Lytell, Gertrude Astor, Lew Cody, Claire Windsor. Irving Cummings, Elmo Lincoln, Bryant Washburn, Marjorie Daw;, Adolphe Menjou, Mitchell Lewis, Nigel De Brulier et James Marcus figurent sur la liste des personnages. Et lorsqu’on pense que chacun de ces stars est payé à raison de deux ou trois mille dollars par semaine, et que la « Selznick » tourne déjà près de six semaines à cette production, nos lecteurs pourront se faire une petite idée où l’argent va, lorsqu’un producteur annonce un film qui lui a coûté « des mille et des cents ». (
BON DE PARTICIPATION
Concours de la <7emme CL)elge la plus Photogénique
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au Concours de la femme belge la plus photogénique.
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L’Empereur clu Monde est à l’apogée de sa puissance. Néron, monstre d’orgueil, tyran redouté, adulé cl haï, règne sur la Ville Eternelle qui frémit au moindre de ses caprices.
Tullius, son courtisan favori, met au service de son maître une imagination déliranle. Pour garder les faveurs de l’Empereur, cet esclave tout puissant ne peut être rebuté par aucune besogne vile.
Néron est adoré par Actée, une ancienne esclave grecque qui l’aima de tout temps, alors que Néron, élevé en exil, était pauvre, mais depuis longtemps, le rôle de la malheureuse reine est effacé à la Cour.
I ne autre femme, à Rome, rêve à Néron: c’est l’orgueilleuse Poppée, la femme d’Othon. Poppée, avec la complicité de Tullius, imagine de se faire enlever nuitamment par les soldats de Néron et d’être enfermée dans le palais impérial. La nuit, les gardes se' saisissent de toute femme qui ose s’aventurer sur les voies, pour servir aux caprices du Maître du Monde.
Après avoir promis à Tullius de le faire nommer Gouverneur de Tile de Chypre si elle arrivait à subjuguer Néron, Poppée est mise en présence de l’Empereur. Le triomphe de la courtisane orgueilleuse ne tarde pas et, bientôt, elle est toute puissante.
Un des généraux les plus célèbres de l’armée Romaine, Galba, charge son aide-de-camp favori, Hora lins de se saisir de la fille du roi vaincu Van-nian et de la conduire en otage à Rome.
Horatius, vainqueur de l’Ibérie, se met en routé et s’empare de la Princesse Marcia. Mais la grâce et la beauté de la fille du roi Vannianfont grande impression sur lui et il éprouve pour elle un amour aussi violent qu’impérissable.
A Galba il confesse qu’il veut suivre Marcia. Mais le vieux général qui connaît les colères terribles de Néron en dissuade son jeune ami. L’Ibé-rie s’est révoltée. Qu’Hora.tius aille l’asservir une seconde fois et alors, tout auréolé d’un nouveau triomphe, le jeune général victorieux pourra oser demander la main de l’otage.
Cependant Poppée est devenue la véritable Impératrice, de Rome. Néron est tout à sa dévotion mais déjà l’attrait du nouveau l’attire. Ses proches ont péri pour satisfaire à l’impétueuse ambition de l’impériale courtisane.
Horatius dompte à nouveau l’Ibérie et revient plein de gloire. Poppée s’éprend du jeûne général. Une fêle est donnée pour hohorer le vainqueur.
Or, Horatius s’est attiré la colère de la toute puissante favorite de Néron dont il a repoussé les avances.
Tullius jure de la faire supplanter dans l’esprit de Néron par quelque nouvelle beauté et c’est la princesse Marcia qu’il amène à l’Empereur, le jour même où elle doit être donnée à Horatius.
Le duel entre Néron le maniaque et Horatius va éclater.
Les Légions romaines sont à la discrétion entière de leur idole, Horatius le victorieux. Va-t-il falloir avoir recours à elles pour trancher le différend
Programme iln avril au 3 mal
1. Le Régiment de Sambre et Meuse
R. Planquette
marche
KINETO
Revue scientifique
Reine de Saba
Introduction
Ch. Gounod
Grand drame Romain îmerprété par les artistes Français Jacques GRETILLAT e: Paulette DUVAL
Adaptation musicale spéciale pour
CHŒUR - MIXTE et GRAND ORCHESTRE
sour la ditection de Mr H. Ceulemans
Programma van 29 April loi 3 Soi
Het Regiment van Samber en Maas
marsch
K.NETO
Wetenschappelijk
Reine de Saba
Inleiding
R. Planquette
Ch. Gounod
NERO
Groot Romeinsch drama met
Jacques CRETILLAT en Paulette DUVAL
in de hoofdrollen
Bijzondere muziekaanpassing voor
GEMENGD KOOR en GROOT ORKEST
onder de leiding van den Fleer H. Ceulemans
entre les deux hommes également épris de ir-cia?
Une tempête éclate brusquement et Horatius peut fuir emportant celle qu’il aime.
Néron de plus en plus névrosé rêve d'un cataclysme formidable qui pourrait (de distraire».
Horatius, malgré son amour, ne peut triompher des dernières résistances de Marcia convertie depuis peu à la nouvelle Loi divine, le Christianisme. Elle ne sera pas au héros quTelle aime si un apôlrc ne peut les marier après avoir fait du général un Chrétien.
Tullius, machiavélique, a conçu un plan criminel qui réjouira Néron. La destruction de Troie que le tyran regrette de n’avoir pu admirer n’est rien auprès du spectacle que le courtisan va lui offrir.
Rome va brûler! Les soldats de Tullius mettent le feu à cent endroits et, devant cette vision grandiose de l’incendie de la Ville Eternelle, Néron inspiré chante et est heureux!
Cependant la fureur du peuple gronde. Les légions romaines sont mécontentes.
«A mort Néron l’incendiaire!», s’écrie-t-on.
Rempli de crainte le tyran tremble et, pour donner / 1 proie à la haine populaire, il accuse les
Chre- ns.
Et les Chrétiens seront exterminés sans pitié.
Malgré l’intervention d’Horatius, Marcia, flanquée d’un seul esclave est mise dans l’arène en face du lion le plus féroce.
Horatius veut intervenir en vain. L’esclave accomplit le prodige de vaincre le fauve. Mais, quand même, Néron donne l’ordre de sacrifier Marcia malgré l’appel désespéré d’Horatius, l’idole des soldats.
L’armée surgit. Galba à la tête des légions révoltées, aidé d’Othon, le mari de Poppée.
L’assaut des légions est irrésistible. Galba est proclamé Empereur. On poursuit le plus grand des criminels pour le mettre à mort,
Néron, le tyran, Néron qui a envoyé des milliers de victimes à la mort se cache et fuit, blême de terreur. Lâche deux fois il châtie Poppée outrageusement et doit avoir recours à l’assistance d’un soldat pour quitter le monde qu’il a illustré de sa toute puissante et orgueilleuse gloire.
Cependant que pour la gracieuse Princesse Mar-cia et son héros vainqueur s’ouvre l’ère du bonheur.
Te midden van teugellooze zinnelijkheid en van willekeurige dwingelandij bereikt Nero het hoogtepunt van zijn heerschappij. Zijn wensch is wil en zijn woord is wret. Niettegenstaande Actea, een oud Gricksche slaaf den Cesar beminde toen hij nog in ballingschap, ellendig werd opgevoed, heeft de ongelukkige koningin uitgedaan. De ijdele, perverse Poppea heeft haar plaats ingenomen bij den Keizer en heerscht almachtig, over het Ro-meinsche Rijk. Intusschentijd heeft Generaal Galba den bloedigen opstand in Iberië gedempt en nu bevecht hij zijn veldheer Horatius, de dochter van den overwonnen koning Vannian — Marcia — als gijzelaarster op te eischen en ze naar Rome te voeren. Horatius gaat er heen doch Marcia’s oneindige schoonheid betoovert hem en een grenzeloozé liefde sluipt in zijn hart.
Aan Galba bekent hij de waarheid: hij wil Marcia tot vrouw, maar de oude generaal die Nero’s grimmige woede kent, raadt het zijn jongen vriend af. Iberië is weer in opstand. Dat Horatius een nieuwe zege bevochte en dan omkranst van lauweren kan hij Nero de hand van hel meisje vragen. Horatius keert overwinnend weer en Poppea, wulpsche courtisane, steeds zoekend naar afwisseling, wil den roemrijken veldheer in haar strikken vangen. Een groot feest zal te zijner eer plaats hebben en dan zal hij zijn duurbaarste wensch uitspreken, niettegenstaande de verlokkingen van Poppea die dan in haar trots getroffen, op wraak zint En in haar razernij begaat zij de onvoorzichtigheid Tullius te beschimpen. Tullius, de vertrouweling van Nero, degene die haar voor het eerst den Cesar voorstelde, wijl zij hem de heerschappij over Chypra beloofde zoo zij eens Nero’s vriendin werd.
Tullius zweert, ze bij Nero te laten verdringen door een nieuwe schoonheid en het is de prinses Marcia, die hij den Keizer voorbrengt, den dag zelf dat zij Horatius zou gegeven worden.
De tweekamp tusschen Nero en Horatius gaat losbarsten. Nero steunt op zijn onbeperkte willekeur en macht; Horatius op de Romeinsche legioenen w ier afgod hij is. Een plolse storm breekt los en Horatius kan met zijn beminde vluchten.
Nero, meer en meer ziekelijk van geest, droomt van een titanische ramp die hem «vermaken» zal on terzelfdertijd een poëma ingeven, een poëma zoo machtig dat hij Homeros zelf overvleugelen zou. En Rome wordt in vuur en vlam gezet. Nero zingt en is gelukkig, maar de volkswoede gromt en barst uit: « Terdood, Nero de brandstichter! Opgezweept door ontzetting en schrik en om de gemoederen te bedaren, beschuldigt hij de Kristenen den brand te hebben ontstoken. De Kriste-tenen den brand te hebben ontstoken.
Nero's ster verbleekt: hij vlucht weg, bleek van schrik, wreekt zich lafhartig op Poppea en roept de hulp in van een soldenier om hem den dolk in het hart te stooten.
En terwijl de tyran sterft gaan Marcia en haar zegevierende held hun duur gekocht en hoog geluk te gemoet...
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