Bron: FelixArchief nr. 1968#575
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Cette brune enfant d’outre Atlantique se dit originaire de San Antonio, en Texas, mais elle fit ses études au Colorado-College, et passa sa jeunesse dans les montagnes du Colorado.
Sa carrière cinégraphique a l’éclat et la brièveté d’un météore: il y a à peine deux ans, elle faisait encore les « utilités » dans un théâtricule de New-York, et se faisait un peu applaudir dans quelques comédies musicales. Cette période de modestes succès fut suivie de son entrée aux Zieg-field-Folies, établissement célèbre à bon droit pour la grâce et la joliesse de ses girls et de’ ses ballerines...
Son apparition sur les tré-taux de music-hall, la fit remarquer d’un entrepreneur de « moving-pictures », et la voilà prenant son vol vers cette Mecque de toute jeune beauté américaine, — la Californie! Cet état dont le nom fascine, parce qu’il évoque encore les ruisseaux, aux flots constellés de pépites, espoir et suprême pensée du chercheur d’or; — parce qu'il éveille l’espoir de richesses gagnées à évoluer simplement devant l’objectif, occupation qui semble aisée, lui fut salutaire.
Elle ne tomba point dans la masse des figurantes, à la chasse du dollar quotidien, ou du modique cachet à la journée. Presque d'emblée, elle fut choisie pour remplir un rôle de premier plan aux côtés de Thomas Meighan, dans la production Paramount White a.nd Unmarried. Ce film fut pour la jeune artiste l’occasion
MOTRE VEDETTE
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de prouver aux autres comme à elle-même qu’elle était née pour prendre rang d'étoile: M. Lasky le comprit puisqu’il lui offrit un engagement et la nomma membre permanent de la Stock-Company. Et depuis Burning Sonds, Bbb Tide, Java Head et quelque films sur chantier dont notre vedette est la protagoniste sont devenus ou deviendront -synonymes de succès.
Jacqueline Logan, nom peu connu encore des cinéphiles d’Europe, sera demain dans la bouche de tous ceux qui apprécient une interprétation parfaite. basée sur une compréhension attentive des personnages à incarner. La saison qui s’ouvre nous donnera sans doute nouvelle occasion de revenir sur les qualités de photogénie, de grâce, de savante mimique, qui sont les particularités dominantes du talent de Miss Logan.
Jacqueline Logan, notre vedette de ce jour, fait partie d’une nouvelle série d’artistes américaines dontnous voulons entretenir nos lecteurs; non que de ci, de là, nous hésitions d’ailleurs, à interrompre cette phalange de photogéniques beautés d’outremer, pour nous arrêter au talent de quelque agréable Française, de quelque Italienne émotive, ou d’une étoile Scandinave, anglaise ou même allemande. Le talent n’a pas de patrie; partout où notre attention est attirée par un bel effort, nous n’hésitons point à mettre en lumière, une personnalité de marque parmi les artistes d’écran de tous pays. * EMCÉ.
JOOO-lOOO
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La Production Cinégraphique Suédoise
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Gest en feuilletant le Biograf-Bladet, excellent journal d'informations cinématographiques suédois, dont plusieurs pages mettent en relief l'œuvre fournie par les studios Scandinaves, que les notes, qu'on va lire, nous ont frappé; on ne lira pas sans intérêt les détails ayant trait à la production et à T exploitation du film dans la patrie de Gustave Adolphe, pays qui, malgré son climat peu dément et le nombre assez réduit de ses habitants, s'est classé en bonne place parmi les centres producteurs d'images animées.
Il est avéré de parle monde entier — signale le Biograf-Bladet — que là Suède, est, depuis les temps les plus plus reculés, un royaume libre et indépendant. Son peuple connaît les bienfaits d'un niveau de culture intellectuelle élevé. Si le pays est grand et sa nature majestueuse, il n'en reste pas moins que sa population est, par rapport à sa superficie, peu importante, la Suède n’ayant que six millions d'habitants, dont un tiers réparti dans une centaine de villes, la plupart peu importantes.
Le film fit de bonne heure son apparition en Suède. Déjà en 1896 fut installé, dans une exposition qui eut lieu à Malmoe, le premier théâtre cinématographique. Le film provoqua de suite beaucoup d’intérêt et prit, toute proportion gardée, un développement rapide et intense. Le Suédois est toujours très intéressé par tout ce qui a trait à la culture intellectuelle et c’est pourquoi son •attention fut de bonne heure attirée par le film.
Rien de photogénique comme ce groupe pris au hasard dans un film suédois: on remarquera combien tout, depuis l’expression de la femme et la pose du chat, jusqu à la courbe harmonieuse dubras et le coloris du tablier à fleurs, converge vers ce but: rendre photogénique l'ensemble et les détails.
Tableautin extrait d’un film suédois. Les Scandinaves s'entendent à merveille à reproduire à l’écran les jeux d’ombres et de lumière, les effets de nuit ou de clair de lune, et font de pittoresques et belles créations des moindres décors naturels.
Pourtant, il ne se contenta pas de tout ce que lui offrait la production cinématographique au cours de la première phase de son expansion. L’opinion publique exigea la création d’une censure qui, dès le début, établit un contrôle sévère, tant au point de vue de la moralité que de la valeur artistique des films. C'est en partie grâce à cela que le film a pu, en Suède, conserver son rôle essentiellement civilisateur. Nos salles de cinéma ne sont pas ( extrêmement nombreuses, mais elles sont généralement joliment installées, quelques-unes mêmes dénotent d’une élégance recherchée, et cela n'a pas peu contribué à faire admettre le film par la meilleure société du pays. L’accompagnement musical et la présentation des films en général à Stockholm, à Gothembourg et dans les principales villes de la Suède, ne le cèdent en rien aux théâtres cinématographiques les plus fastueux de New-York par exemple.
Nous ne disons pas cela pour nous flatter: le Suédois a en général un faible pour tout ce qui est étranger et a plutôt tendance à mésestimer ce qui est sien. Nous nous intéressons vivement aux civilisations étrangères et notre public est d’ailleurs, en majeure partie, tributaire des films venant de l’étranger. Ces derniers sont toujours bien accueillis, tout dépend, bien entendu, de leur valeur technique et artistique. Depuis de nombreuses années, la culture intellectuelle suédoise s’apparente à la civilisation française. De même, du fait de la place importante que notre peuple occupe dans la grande nation américaine, de nombreux liens nous unissent
Intérieur d'un studio Suédois; de part et d’autre, des scènes d'un film qui y fut tourné.
Lars Hanson et Greta Gustafsson dans La 'Lópende de Gösta Beding.
aux États-Unis d’Amérique. Nous aimons et admirons la littérature anglaise. Il en résulte que de nombreux films de provenance latine et anglosaxonne sont parvenus jusqu’à nous et y ont.été très bien accueillis.
Toutefois, notre culture nationale a également ses traits particuliers que nous aimons voir réfléchis sur l’écran, .et c’est pourquoi la Suède a une production cinématographique, sinon importante, du moins d une qualité indiscutable et pleine de ressources. La production suédoise n’occupe qu’une faible place dans la production mondiale, mais elle mérite d’être remarquée et de faire entendre notre voix dans le monde de même que nous prêtons non sans plaisir, l’oreille aux différentes voix du concert international.
Il est assez fréquent que, l’on surestime, à l’étranger, la Suède, surtout en ce qui concerne sa consommation de films. Nous admettons volontiers que cette consommation est forte, en tenant compte de l'importance de notre population, mais on la surestime presque toujours de ce fait Les producteurs cinématographiques de la Suède estiment beaucoup leur métier et sont parvenus à des résultats considérables en ce qui concerne Voici encore les deux excellents artistes, interprètes du film t a Légende de Gösta Berting. l’organisation de leurs intérêts communs, tout en laissant le champ libre, bien entendu, à la concurrence intérieure. Aussi, le cinéma a-t-il gardé, en Suède, une grande indépendance, contrairement à ce qui se passe dans certains autres pays Scandinaves. Cette Situation a pu être maintenue malgré les efforts tentés, de différents côtés, soit en vue de socialiser ou de mettre en commun les affaires, soit pour les imposer sans nécessité. Un des obstacles à cette socialisation fut d’ailleurs le haut niveau de culture auquel a atteint l’exploitation cinématographique en Suède, qui réduisit la marge des bénéfices réalises au point de ne plus séduire la généralité. Nous espérons pouvoir maintenir cette situation à l’avenir, c’est pourquoi nous suivons avec la plus vive sympathie les efforts tentés par nos collègues français qui s’efforcent d’assurer leur position, en souhaitant ardemment que le Maurice Stiller, qui compte parmi les meilleurs cinéastes de Suède et du monde enjier. On lui doit e. a. Le Trésor d’Arnes, Le Vieux Manoir et La Légende de Gösta Burling. MICHEL MATTHYS PIANOS FElfRICH, RONISCH, GEYER 16, Rue de Stassart, BRUXELLES Téléphone: 153.92 et BU LOW
congrès, auquel nous avons été conviés, soit utile à la réalisation de leurs légitimes aspirations. Nos représentants apportent au congrès les vœux unanimes de toute l’industrie cinématographique suédoise à ce sujet.
Sjöström, interprète et réalisateur cinégraphicjue suédois d'une célébrité mondiale.
Voici encore què/ques détails empruntés au même organe, et traitant plus particulièrement de La Précédente production suédoise.
Lorsque les premiers films de la nouvelle production suédoise parurent à l’étranger, ils semblèrent tellement différents de tout ce qu’on avait vu jusqu’alors au cinéma que les gens du métier considéraient leur acclimatation à l'étranger comme impossible. Ils étaient tous d’accord que c’était là une production de haute valeur, mais ils ne voulaient pas courir le risque de travailler avec des films que| seul un public cultivé eût su apprécier.
Or, ces films furent très bien reçus dans toute la Scandinavie et la Svenska qui c’était convaincue que le public Scandinave n’était point supérieur au point de vue intellectuel au public des autres pays s’attendait à ce que ses films remportassent ailleurs le même succès que les pays Scandinaves. Les faits vinrent confirmer la justesse de ces vu8s. Les films suédois se frayèrent un chemin à l'étranger et aujourd’hui on les considère partout comme des produits de qualité. Ces films qu’on avait cru destinés exclusivement aux gens cultivés surent plaire au grand public et éveillèrent dans la masse des sentiments que l’art de l'écran n'avait jamais suscités auparavant.
C’étaient des films merveilleux que la Svenska avait édités dès la fin des hostilités et qu’elle avait créés au prix de mille difficultés.
C’étaient, certes, des films suédois avec des personnages suédois, mais par leur tendance de pénétrer dans le fond de la nature humaine, ils étaient comme toute œuvre d’art véritable, largement humains et universels. Voilà pourquoi ils purent remporter à l’étranger les mêmes succès que dans les pays Scandinaves.
Dans les remous, Le Trésor d’Arne, Le Monastère de Sendomir, furent les premiers films projetés à l'étranger.
Ceux qui vinrent plus tard A travers les rapides, La Charrette fantôme, etc., ainsi que Le Vieux Manoir, La Maison cernée. Le Vaisseau tragique que l’on représente maintenant en France, montrent que la production suédoise n'a rien perdu de sa
valeur et qu’elle conserve toujours ses hautes qualités.
La Svenska n’est pas pourtant une entreprise qui date d’hier. Ses origines remontent aux premiers tenjps de l’art de l'écran et elle fut jadis à côté des pionniers qui se frayèrent les premiers un chemin sur le marché mondial. Tous ceux qui appartiennent eu monde du film se rappellent sans doute les grands succès qu’elle remporta autrefois avec des films comme Les Masques noirs, Ingeborg Holm, etc., etc.
Enfin quelques mots encore concernant T Activité de la Svenska, la principale entreprise d'édition de films de Suède.
La Svénska dont le nom s’identifie à l’étranger avec la production cinématographique de Suède et qui est une grandiose entreprise — dans l’acception européenne du mot — a pris relativement vite son essor. Elle tire son origine de l’Aktiebolaget Svenska Biografteatern fondée en 1907. La compagnie se développa rapidement sous la direction de M. Ch. Magnusson, son gérant actuel, et en 1919, après la fusion avec la Scandiabolaget, elle prit le nom de Svensk Filmindustri (La Svenska), nom qu’elle porte encore aujourd’hui. Depuis cette fusion la compagnie détient le monopole de tous les films de qualité suédois. En 1922, elle fusionna aussi avec l’Aktieboiaget Skandinavisk Filmcentral ce qui augmenta de beaucoup l’influence du film suédois autant en Suède qu’à l’étranger.
La Svenska possède actuellement un capital de 35 millions de couronnes suédoises. Elle est ainsi la plus grande maison de films de toute la Scandinavie et peut-être de toute l’Europe. La compagnie dispose de trois grands ateliers dont deux dans le voisinage de Stockholm et l’un au Danemark et de plus de 100 cinémas à Stockholm et dans le reste de la Suède. Elle entreprend sur une grande échelle la prise de films ainsi que la location des films étrangers qu’elle répartit entre ses quatre succursales et possède, en outre, une section pour la vente des machines et appareils appartenants à l’industrie du film. Nous citerons parmi les régisseurs de la compagnie, MM. Maurice Stiller, Victor Sjöström (qui travaille cette année en Amérique),
John Brunius et Gustave Mol ander, autant de noms qui garantissent la haute valeur de sa production.
Le Ramasse-
Miettb.
Jenny Hasselquist, brillante artiste suédoise.
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Ce que nous verrons sur l’écran
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La Victoire de l’Enfant
Aoooooooooooooooor |/O000000000000 0 00000000 0000000000000 0\v
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Sans être bégueule, on peut déplorer que l’adultère ou le flirt soit à la base de la majorité des
majorité Nous avons
scénarios d’Europe et d'Amérique salué de bravos l’apparition de productions tels que La Firme X, Le Crime, de Lavinia Morland, puis le Nid et Maman, récits dans lesquels une grande place est laissée aux scènes familiales, ou à celles qui exaltent l'amour maternel et l’affection filiale.
Dans cet ordre d’idées, le film La Victoire de l'Enfant, de même que Le Secret de Polichinelle dont nous parlerons bientôt, a tout d'abord droit à votre sympathie. S'écartant des sentiers battus, les réalisateurs de ces productions n’ont pas hésité à confier à des artistes de renom, des rôles de mère, de père dont ils ont fait des types vrais, humains; ce n’est pas le fiancé timide, ou la jolie fillette flirteuse qui attire le regard ici, mais des personnages familiers à notre mentalité et à notre genre de vie; et la sympathie que nous éprouvons à suivre le jeu des acteurs grandira notre respect et notre affection à tous pour nos parents; ainsi, le metteur en scène n’aura pas fait œuvre vaine.'
Voyons d’ailleurs le scénario de cette œuvre:
Armateur enribhi par sa ténacité, M. Everard est habitué à briser ce qui fait obstacle à sa volonté.
11 s’oppose formellement au mariage de Dick, son fils encore mineur, avec Mary, une chanteuse de music-hall. Contrevenant à l’ordre paternel. Dick épouse Mary et se réfugie avec elle dans un chalet, en pleine solitude.
M. Everard fait enlever son fils à l’insu de Mary et le détient prisonnier sur un yacht. A Mary bouleversée qui vient lui demander des nouvelles, il fait répondre que Dick est parti en croisière avec des amis; puis il sollicite l’annulation du mariage en raison de la minorité de son fils.
Croyant avoir perdu l’affection de Dick, Mary essaie de s’étourdir dans les plaisirs factices du monde qui s’amuse. Pour
se donner l’illusion que son amour est bien enseveli, elle célèbre avec ostentation l'annulation de mariage. Au cours de la fête qu’elle donne
dans un établissement mondain, elle rencontre Dick, devenu majeur et qui a échappé à la captivité paternelle. Entre eux s’aggrave le malentendu créé par le père. Ils se séparent plus hostiles que jamais. Dick s’expatrie* en maudissant son père cruel et son épouse qu’il croit consolée.
Mais au lendemain de la fête douloureuse. Mary tressaillit d’une grave joie: elle allait être mère. A la venue de l’enfant, elle se vouait de toute son âme à sa mission materhelle. Bientôt bouleversée par la crainte de faire supporter à son cher petit être les restrictions de la misère prochaine, elle songeait à implorer.le père de Dick.
Hariy Parks, un homme d'affaires aux abois, l'encourageait dans ce dessein et se chargeait de cette démarche.
M. Everard consentait à prendre l’enfant chez lui, mais refusait toute assistance à la mère dont il ne voulait même pas faire la connaissance. Entouré d’un personnel strictement masculin, M. Everard est fort embarrassé pour soigner l’enfant. Il demande une gouvernante par la voie des journaux: Mary, sur le point de contracter un engagemeht en Australie, se résout, dans le plus offrir ses Everard, sans se faire connaître. Elle est agréée et elle a la consolation de consacrer sa vie tout entière à son enfant.
. Bientôt passionné pour son rôle de grand-père, M. Everard regrette amèrement la désunion de sa famille. Pour réparer les effets funestes de son intransigeance, il fait transmettre à Dick son désir de le revoir et il charge Harry Parks de rechercher la mère du bébé en vue de lui rendre sa place légitime auprès de son enfant. Harry ignore que Mary est au service de M- Everard; il là croit en Australie; il songe à tirer parti lucratif de cette absence. Il propose à une
de ses amies de jouer le rôle de la mère pour faire un large appel à la générosité du grand-père. Les deux imposteurs sont stupéfaits de se trouver, chez Eve-rard, en face de Mary. En vain, ils s'efforcent de soutenir la substitution mensongère, Mary proteste de toute son âme maternelle et révèle à M. Everard
qu'elle est la femme de Dick. A ce moment, Diçk, de retour, confirme la déclaration de Mary; mais redoublant d'audace, l’aven-turière revendique alors l’enfant comme le sien. M. Everard déjoue cette impudence par une heureuse ruse et charge son fils de mettre à la porte le couple criminel.
La famille enfin réunie goûtera le bonheur tant différé.
Quelques bizarreries de détail nous frappent dans ce récit: c'est qu'il a pour théâtre *quelque ville de cette Amérique où les unions §e nouent et se dénouent comme par caprice. Ce qu’il importe de saluer, c’est la maîtrise avec laquelle Miss Alice Lake remplit son rôle, soutenue d’ailleurs par une interprétation de premier choix. La photo très nette permet de suivre sans fatigue les péripéties captivantes de l’action. EMCÉ
Pour les Enfants
On se préoccupe outre-Manche de sauvegarder la vue des enfants. Dans plusieurs villes anglaises, ies autorités se sont mises en relation avec les directeurs de salles obscures afin de déterminer d’un commun accord la distance minima à observer entre l’écran et les sièges réservés au public juvénile.
IV
Ce n'était pas encore le printemps. Mais déjà par les _ fenêtres ouvertes, des souffles frais entraient dans la mansarde. Le bleu du ciel de Paris, humide et transparent, avait la douceur d’un regard de femme, avant l’amour. Pourtant la tristesse habitait avec nos artistes. Marcel et Rodolphe • pleuraient leurs amours perdues. Depuis ce jour d’hiver, ou Marcel avait chassé Musette, et Rodolphe désespéré Mimi, les deux femmes n’étaient plus revenues. On les disait lancées dans la fête.
— J’ai vu Musette, disait Rodolphe. Elle se promenait au bois dans un coupé fort joli, ma foi.
— Moi, répondait Marcel, j’ai vu Mimi en calèche. Et quelle toilette!
— Tais-toi. L’amour est mort en moi.
— Mensonge I Le chagrin te ronge, comme il me ronge. Nous souffrons du même mal. Je*te connais, va.
— Oui, acquiesçait le poète, je souffre. Mimi -s’en est allée. Mimi, mon rêve et ma jeunesse, toute ma jeunesse enfuie avec elle, vers où? Mon Dieu! vers quelle destinée noire 1
— C’est vrai, reprenait le peintre; je n’ai plus* de goût au travail. Ma toile est là, et mon pinceau, et ma palette. Je veux dessiner des parcs de féerie, des forêts pleines de fées, des plages aux dieux marins. Non. Devant mes yeux, c’est une bouche mutine qui se dessine, c’est les lèvres de Musette qui offrent leur accent circonflexe rouge, prêtes au baiser. Et je suis lâche.
— Nous sommes lâches tous deux.
Tandis qu'ils se lépondaient ainsi comme dans une antienne funèbre, les autres bohèmes, Schau-nard et Colline étaient entrés. Leurs mihes sombres annonçaient de mauvaises nouvelles.
— Pas de pain 1
— Pas de vin!
— Plus de crédit 1
— Alors quoi! c'est la fin!
La Fière Muzette.
La porte s'ouvrit. Musette entra; mais si émue quelle pouvait à peine articuler des paroles.
— Mimi. Je vous amène Mimi, bien souffrante hélas!
Mimi suivait en effet, non plus la Mimi des jours anciens, la jolie fille au minois frais, à l’œil rieur, mais une Mimi vieillie par le mal, se traînant avec
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Chez Momus, où Ton s'amuse, Marcel et Rodolphe restent mélancoliques...
peine, essoufflée d’avoir gravi le rude et long escalier, une Mimi aux joues creuses et pâles,’ qui vint tomber dans les bras de Rodolphe.
— Ah! Rodolphe, voudrais-tu me garder près de toi?
— Toujours, répondait le poète, toujours près de moi.
— Vois-tu, ami. Il faut me pardonner. Je t’aime toujours. Je suis revenue vers notre jolie mansarde, dis, notre mansarde des jours bleus. Te rappelles-tu les fleurs que je brodais, et mon œillet rose dans un petit pot de gré sur la fenêtre?
— Oui, oui, disait Rodolphe, la voyant essoufflée, ne parle pas tant. Mimi, je me souviens de tout cela.
— Je revenais. Le froid m’a saisie. Oh! je frissonne! Musette m’a rencontrée, la bonne et tendre Musette. Elle m'a aidée à monter jusqu'ici,
Êour voir tous, pour te voir, toi, ami que j’aime, •is, me pardonnes-tu?
Une toux épouvantable déchira la poitrine de la jeune femme que les bohèmes étendirent sur la couchette, pâle, suffoquée, la gorge pleine de râles douloureux.
— Vite, un médecin.
— Un cordial,
— Des couvertures chaudes.
Les amis s'en' allèrent tous, sans bruit, à la recherche des choses nécessaires.
— Ils sont partis, murmura Mimi. Nous voici seuls, Rodolphe, seuls enfin. Je voulais te dire et
Jours de querelles.
le r épéter: je t mini- rie toute mon âme. Je n’ai jamais aimé que toi.
— Oh! ma belle Mimi.
— Belle, dis-tu?
— Oui belle comme l’aurore.
—-• Dis plutôt comme le crépuscule. Je sens bien, vois-tu, que je n’en ai plus pour longtemps. L’hirondelle blessée est revenue au nid, pour y vivre ou pour y mourir.
— Je t’aime! Ah! ces mots que Ton dit quand le printemps vient, quand les souffles de l’air attiédi caressent doucement les visages roses de plaisir, quand les oiseaux chantent, quand les fleurs embaument I Je t'aime, Rodolphe I Te souviens-tu du soir où je frappai à ta porte pour te demander du feu.
. — Ta bougie était éteinte.
— C’était la veille de Noël... Et j’avais perdu ma clef que nous cherchâmes ensemble.
— Que nous cherchâmes...
— Et nous avons trouvé notre cœur.
Rodolphe et Mimi, au bon temps.
— Et la lumière...
Un nouvel accès de toux secoua la pauvre fille, dont les traits se crispaient sous la douleur, tandis qu’un filet de sang coulait au coin des lèvres.
Les amis rentraient.
Musette se précipita vers son amie.
— Morte, dit Schaunard.
— Pauvre Rodolphe! s’apitoya Marcel.
Ainsi finit Mimi.
Ainsi finit la bohème de ce temps là. Pauvre bohème! Pauvres garçons qu’un rêve fou d’indépendance avaient fourvoyés et qui auraient pu, mieux couduits, donner aussi leur fruit, être utiles à l'humanité, au progrès, à la poésie!
Mimi morte, c’était leur jeunesse en allée, leur rêve défunt, et par la fenêtre ouverte, la vie réelle-les regardait souffrir pour faire de leur souffrance quelque tonique propre à leur guérison.
JEAN BLAISE.
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Latour, Bruxelles: 7) le bon triangulaire figurant au bas et à gauche de notre Page de la femme; 2) le 0 'a £*V\A numéro du modèle dont on désire recevoir le patron découpé; 3) le nom et l'adresse de la destinataire; o>. VJ S.Jb. 4) Un franc en mandat ou timbres-postes.
Nous ne doutons pas que nos lectrices ne tiennent a profiter, nombreuses, de ces avantages, et nous
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Sarati le Terrible
Alger, sur le port, au pied de la ville qui s’étage en terrasses blanches, toute une population grouille: nervis, débardeurs, charbonniers. Sarati règne là en maître incontesté par la crainte qu’il inspire. Sa force brutale ne cède que devant un visage, celui de la petite Rose, sa fille d.’adoption. Un jour, un jeune homme d’aspect assez misérable, vient s’enrôler dans l’armée noire des charbonniers. Sarati consent à l’héherger chez lui à crédit, car il flaire dans cet inconnu la bonne affaire, susceptible de lui rapporter gros, par la suite. La curiosité de la petite Rose est éveillée par rot étranger d’aspect sympathique qu’elle rencontre toujours triste et rêveur et qu’elle connaît sous le nom de Gilbert...
Gilbert, de son vrai nom Gilbert de Kerradec, avait dû quitter le château de sa mère, la marquise de Kerradec, à la suite d’un drame intime. Fiancé à une jeune veuve Hélène, il s’était vu menacé, la veille de son mariage, d’un affichage au cercle par suite de dettes de jeu. Après avoir vainement sollicité sa mère, il s’était adressé à son frère aîné, Bertrafid, qui’aimait secrètement Hélène, et qui refuse. Une discussion assez vive s’était alors élevée entre les deux frères, au cours de laquelle Gilbert blesse involontairement Bertrand. Gilbert quitte le château après avoir supplié Hélène de lui rester fidèle...
Un an s’est écoulé et un jour, cédant au désespoir il veut en finir avec cette existence... La pelite Rose arrive à temps pour l’en empêcher. Cette intervention a pour résultat de rapprocher les deux jeunes gens. Cependant Sarati a su découvrir l’adresse de la marquise et lui écrit au sujet de Gilbert. La marquise étant décédée quelques mois après le drame, la lettre parvient à Bertrand de Kerradec. Celui-ci a survécu à ses blessures et nous le retrouvons à bord d’un bateau sur la Méditerranée en compagnie d’Hélène, devenue sa fiancée. A Alger, les attentions de Rose pour Gilbert n’ont pas été sans porter ombrage à Sarati, qui aime jalousement sa pupille, et Gilbert a dû quitter l’hôtel. Rose s’enfuit et vient demander protection à Gilbert. Sarati jure de se venger. Le même soir, le bateau est en rade d’Alger. Gilbert, venu à bord pour charhonner, se trouve en présence d’Hélène. Un nouveau drame éclate. Sarati a poursuivi Gilbert jusque dans les soutes et le frappe d’un coup de couteau. On transporte le blessé sur le pont et des passagers curieux s’approchent. Parmi eux Bertrand et Hélène. Tls affectent de ne pas reconnaître Gilbert. Quelques instants plus tard Hélène se décide à courir à l’infirmerie pour revoir Gilbert et trouve la petite Rose auprès du blessé.
Sarati a payé de sa vie son méfait, il est mort accidentellement.
Comme Gilbert, la petite Rose est désormais seule au monde. Les deux « sans famille » uniront leurs destinées.
PROGRAMME DU 25 AU 29 NOVEMBRE
1. Aida
Verdi
Marche
Toréador en garde!
Comédie burlesque 3. La Java....
AI- Yvain
4. Meknès (au Maroc)
s. Zéphirin fait du Spiritisme
Comédie
V 6. Boula - Matari....C. Lecail
Marche Congolaise
Sarati le Terrible
d’après le roman de Jean Vignaud et interprété par:
Henri Baudin, Arlette Marchai, Ginette Maddie, etc.
- Toreador hoedt u!
Kluchtig tooneelspel
PROGRAMMA van 25 tot 29 NOVEMBER
Marsch
Verdi
3. La Java
M. Yvain
4. Meknès (in Marokko)
5 Zéphirin doet aan Spiritisme
Tooneelspel
6. Boula - Matari....C. Lecail *2
Marsch
Sarati de Wreede
Naar den roman van Jean Vignaud en vertolkt door:
Henri Baudin, Arlette Marchai en Ginette Maddie
Semaine ’prochaine
la grande tragédienne
- PlIIStllIl DIM -
dans son
dernier film
„La Flamme de la Vie”
G FR AND SUCCÈS
SARATI DE WREEDE
In Algiers, aan de haven, beweegt zich oen gansche bevolking: nervis, houtlossers, kolendragers... Daar regeert Sarati als alleenheerscher door de vrees die hij inboezemt.
Zijne onbeschofte kracht wijkt slechts voor zijne pleegdochter, dc kleine Roza, dewelke hij verafgood.
Zekeren dag komt een jonge man, van uitzicht erg ellendig, doch waarvan de distinktie door de versleten kïeederen doorschijnt, zich bij de kolendragers inlijven.
Sarati stemt er in toe hem op krediet te herbergen, want hij ziet in hem de geschikte man dewelke hem in zijne zaakjes zou kunnen hijstaan.
Roza’s nieuwsgierigheid is door dezen van uitzicht svmpathieken vreemdeling opgewekt.
Gilbert, waarvan de echte naam Gilbert de Kerradec is, heeft in Bretagne het kasteel zijner moeder, de markiezin de Kerradec, moeten verlaten, tengevolge van een intiem drama. Verloofd met eene jonge weduwe, Hélène, had hij zich, den vooravond van zijn huwelijk, in dc Club met een aanplakbrief bedreigt gezien tengevolge van speelschulden. Na tevergeefsch zijne moeder om hulp gevraagd te hebben, had Gilbert zich tot zijn oudere broeder. Bertrand, gewend. Doch Bertrand, dewelke Hélène in ’t geheim beminde, was doof gebleven op het smeeken van zijn jongste broeder.
Een jaar is verloopen en Gilbert draagt nog steeds in zich, met de herinnering aan dit drama, het beeld zijner verloofde. In ’t begin aanvaardt hij moedig de zware taak van kolendrager, wanneer hij zekeren dag vol wanhoop besluit een einde aan dit bestaan te maken... De kleine Roza komt juist op lijd om zijn noodlottige beweging Ie beletten.
Wij vinden Bertrand aan boord van een kruisschip op de Middellandsche Zee, in gezelschap van Hélène, dewelke zijne verloofde geworden is.
Te Algiers, valt de aandacht die Boza aan Gilbert bewijst, niet in Sarati’s smaak GBberl heeft het hotel moeten verlaten. Na een heftig tooneel, in hetwelk haar voogd tracht haar zijne liefde op te dringen, is Boza gevlucht en komt Gilbert om bescherming vragen. Denzelfden avond legt de boot Ie Algiers aan. Gilbert, voor zijne taak aan boord geroepen, bevindt zich in tegenwoordigheid van Hélène en ontdekt haar verraad. Een nieuw drama ontstaàt — door de jaloerschheid van Sarati dewelke Gilbert gevolgd heeft en hem een messteek toedient. De gekwetste wordt on de brug gebracht, nieuwsgierige passagiers naderen. Tus-schen hen Betrand en Hélène. De twee broeders bevinden zich tegenover elkander. Bertrand gebaart Gilbert niet te herkennen, en Hélène, uit vrees, volgt zijn voorbeeld.
Eenige oogenblikken later, wanneer zij besluit naar het ziekenhuis te gaan om Gilbert terug te zien, vindt zij de kleine Roza bij den gekwetste.
Sarati heeft zijn misdrijf met het leven betaalt.
Evenals Gilbert is de kleine Roza voortaan alleen op de wereld. De twee « zonder familie » zullen zich vereenigen.
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