Bron: FelixArchief nr. 1968#804
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Paul Holstou et Jean Möller soul camarades d’études à t’Université et à la >eitle d’être promus docteurs en médecine.
Depuis quelques mois déjà, Paul Holstou est souffrapt; un jour, pendant un cours cà l’Université, il perd connaissance. Le médecin constate une tuberculose très avancée; il faut envoyer le malade dans le Midi. Jean cache à la vieille Mme Holstein la gravi lé de la maladie de son fils; il Vend sa montre à un brocanteur et essaie par- là de trouver la soi mu nécessaire an voyage de Paul. Dans la boutique élu brocanteur, un coffre-fort est, ouvert. Jean y aperçoit des liasses de billets de banque; d’un geste rapide, il prend une de cas liasses et s onfnil pour la rcmetlre à Paul. Möller raconte à Paul et à sa mère que celle somme provient d'un héritage d'une pareille éloignée.
Mais le vol est découvert et Muller arrêté.
Molle]- est condamné à deux ans de prison et cette condamnation l'exclut, de lo.utes les universités fin |)H\s. Aucune peine n'aurait pu être plus cruelle pour lui que la défense d'exercer sa profession de médecin. Mais un incident qui se produit en prison sera bientôt d une importance décisive pour sa vie Inline; un d: s prisonniers est trappe d'un mal violenl; le médecin ne pouvant être appelé .sur le champ, c’est Möller qui opère d’urgence, el il réussit pleinement dans sa noble mission.
Paul Holstou, a passé son dernier examen et a été promu docteur. Son étal empire rapidement et bientôt la mort le délivre de ses souffrances.
Dès sa sortie de prison, Möller se rend chez ses amies.
Le soir, il se retrouve dans lu vieille chambre de famille; tout à coup, une pensée vienl à Möller, elle est affreuse, mais c'est pour lui le salut: Mme Holstou lui donnera le diplôme de son lils, lui, Jean, pari ira et ira exercer la médecine dans un pays où il ne sera pas connu.
Plusieurs années se sont écoulées; la carrière de Möller a,été plus brillante qu’il n’avait même osé l’espérer. I est devenu le médecin en vogue de la haute société et son succès éveille bientôt la jalousie du médecin en chef de la clinique où il opère, lp professeur Dr Peterson. Un malheureux hasard dévoile le secrel si soing.neusement gardé. L’homme qe.’autrefois Möller avait opéré eu pri-ison se présente à la clinique. Le médecin en chef apprend par lui le passé de Möller et il n’a rien cio plus pressé que de ruiner le prestige el la réputation (le son jeune confrère.
Pendant ce temps, la mère de Dorothy est tombée malade; et, devant subir une opération, elle ne veut être opéré (pie par Möller. On chloroforme Mme Holst on. Au moment où Möller veut entrer dans la salle d’opération, le médecin en chef, escorté de deux détectives, lui barre le chemin et lui intime l 'ordre de s rendre au commissariat. Mol-
PROGRAMME 25 du au 30 AVRIL
1. Ciboulette.
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DETTE SACREE
GRAND DRAME
Pendant la Pause
Récital pour Orgue
PROGRAMMA van 25 tot 30 APRIL
Ciboulette. . • . R. Hahn
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Tooneelspel met TOM MOORE
HEILIGE SCHULD
GROOT DRAMA Tijdens de Poos
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1er supplie qu’oil lui accorde un délai d’un quart d'heure pour faire l’opération; le médecin en chef refuse, alléguant que Möller u est pas médecin. Le retard cause une catastrophe 'irréparable.. Mme Holstou, prise d’une faiblesse cardiaque, meurt subitement. Brisé de douleur, Möller jette, au médecin en chet le nom de meurtrier, II est convaincu que son procès le réhabilitera; tous les malades qu’il a guéris, se »découvertes scientifiques seront des preuves .suffisantes qu’il est vraiment médecin. Mais quand il apprend que l’Académie des Sciences l’a radié de la liste de ses membres, quand ses malades le renient sa fierté se change en icwolte. Levant le tribunal, il présente lui-même sa défense; il s’écrie qu’il n’a pu agir aiilicmenl,,qu’il a obéi aux saillies lois de la nature qui lui prescrivaient de secourir ceux qui souffraient, avec ou sans diplôme.
Après un discours qui produit sur tous les assistants une profonde Impression, Möller es,,,c-quil lé-
Heilige Schuld
Paul Holstou en Jan Möller zijn twee Hooge-schoolvrienden, op het punt een diploma van geneesheer Ie bekomen. Om zijn vriend te redden, door tering aangetast, steell Möller een som geld bij een opkooper en wordt aangehouden. Zijn ver-oordeeling tol i jaar gevang ontneemt hem tevens alle mogelijkheid om nog ooit een diploma te winnen.
Hetgeen hij als hoogste roeping aanzag: zijn medemensehen te kunnen helpen zal hij aldus nooit meer bereiken.
tijdens zijn opsluiting -sterft zijn vriend, na toch zijn diploma te hebben behaald. Wanneer hij weer vrij is zal hij de gulden leugen begaan, onder den naam van zijn gestorven vriend zal hij in deji vreemde zijn edele roeping kunnen volbrengen.
Zijn poging lukt buiten verwachtingen en hij i.s j 111 de geliefkoosde professor waarvan de groeiende roem de ijverzucht opwekt van den hoofdgeneesheer der kliniek waar hij zich zonder sparen aan zijn heilige laak wijdt.
Door een toéval wordt het bedrog ontdekt en Möller aangehouden op hel oogenblik dat hij de moeder van zijne oude vriend moei behandelen. Men laat hem zelfs niet meer toe in de operatiekamer en de oude vrouw sterft haar eenige dochter Dorothy achterlatend.
Möller staat voor de rechtbank, en zijn zelfverdediging is zoo aangrijpend sterk dat hij vrijgesproken wordt.
Zal hij toch niet meer zijn ambt kunnen hervallen to midden van die kleinzielige menschen dan lacht hem echter de toekomst toe, een toekomst met Dorothy welkè hij reeds zoolang beminde en die met haar liefde de heilige schuld zal kunnen delgen tegenover hem die eenmaal haar broeder van den dood redden wilde.
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C’est le mercredi 28 janvier 1925, h la mairie du 16e arrondissement, que le mariage de la gracieuse protagoniste de Mme Sans-Gêne avec le marquis de la Falaise de la Coudray, a été célébré dans la plus stricte intimité: nous en avons parlé, toute la presse cinématographique a entrefer),!' ses lecteurs de cet événement, la grande presse a fait de même, et p le public on a commenté l’événement.
u. est que, après avoir été tant de fois marquise dans des films, à grand succès, la belle étoile américaine l’est à présent réellement, et son blason se lit: d’azur à fasce d’or et de gueules, engrèlèe de cinq pièces, accompagné en chef de deux croissants d'argent et d'une molette d'éperon de mesme en pointe avec la devise:
Sic itur ad astra Ces trois mots latins sont la finale du vers de Stace;
Macte animo, generöse puer, sic itur àd astra traduction: “ Courage, enfant, c’est ainsi qu’on s’élève vers le ciel „ .
— Devise prophétique, a dit un confrère, puisque le marquis de la Falaise s’est non seulement élevé, mais encore a conquis une des plus brillantes étoiles:
Et c’est au moment même où la talentueuse étoile semble avoir atteint, et par ses dernières magistrales interprétations, et par son alliance avec une illustre famille française, aux sommets de la notoriété, qu’il était intéressant de jeter un regard en arrière, pour juger dv Semin parcouru par l’humble petite fi| nte des Mack Sennet comedies.
Car ce fut comme “ girl „ qqe Gloria Swanson fit ses débuts à l’écran. Elle avait le talent inné de porter à ravir
Au-dessus: Gloria Swanson, au balcon de l’hôtel Carlton où elle était descendue pendant son séjour à Paris.
jî gauche: notre vedette, chapeautée à ravir, prête pour la promenade.
Encore dans /Vfad a m c Sans-Gène, ce tableau plein de vie, nous montrant l’actrice sur le seuil de sa. boutique.
Et voici notre délicieuse étoile, naturalisée française par son mariage avec le marquis de la Coudray. aux tés duscénariste et du metteur en scène qui portèrent à l’écran l’œuvre de Sardou.
Reconnaîtrait on, sous ces traits et cette mise plutôt négligée, la plus élégante des vedettes californiennes? C’est pourtant elle, dans une des
premières scènes de Cadame Sans-Gêne.
Sur notre page, voisine en un amusant desordre, une scène de Madame Sans - Gène avec Gloria Swanson; la gracieuse étoile q/ tant l’hôtel Carlton; un portrait de notre nouvelle compatriote dans Zaza.
Ici, c est Gloria Swanson, en coquet manteau de ville, photo prise en 1924. Puis, la grande étoile interviewée par un reporter russe en què.te de copie intéressante pour son journal. Sur toutes ces photos, Madame la Marquise de Coudray, sobrement mais divinement parée, paraît un petit Saxe fragile e mignon.
la toilette, et de paraître “ grande dame „ avec le
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1 Q"»Z“ i UN PINGRE I
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Toujours excellents, les films ayant pour protagoniste Bryant Washburn, qui s’est acquis dans les comédies une réputation presque égale à celle de Thomas Mei-ghan; encore peut-on déplorer qu’il ne soit point plus souvent donné à cet artiste l’occasion de se produire dans un rôle d’envergure; il nous semble avoir tout pour égaler les grands stars aux noms populaires; un type, un genre bien à lui, une mobilité et une finesse d’expression très captivantes, enfin un geste sobre et mesuré suffisant à lui faire traduire toutes les émotions de la vie.
Cette fois, on lui a donné une partenaire considérée à bon droit comme une des plus grandes étoiles de Californie: la délicieuse et très expressive Lois Wilson.
tels éléments étaient de nature à assurer une interprétation de tout premier choix, ce qui n’a pas manqué.
Et voilà comment est née cette très attachante comédie de mœurs, tirée d’un roman de William Slavens Mc Nuth. Le scénario, cette fois est assez touffu, comme on en pourra juger par le résumé, forcément très succinct que nous en donnons:
Commis chez son oncle, vieil épicier du grand village de Flower-ville et commerçant des plus cupides,
John Harlow (Bryant Washburn) est un brave garçon qui trime ferme du matin au soir pour un maigre salaire dont il ne constate pas souvent le paiement. Un jour qu’il compte aller en promenade avec sa bonne amie
ses. Ce médecin prescrit à son client de faire du sport, et comme John prétend n’en avoir point le temps, le docteur l’engage alors instamment à pratiquer au moins la danse le soir après le dîner.
Ce n’est point sans regrets, pour le temps perdu et l’argent dépensé, que notre avare fréquente assidûment le Lyric Jazz, académie de danse de son quartier, où
M. Harlow, commerçant cupide, refuse à son neveu le moindre sou pour ses menus plaisirs ji gauche: Bryant Washburn, rôle de John Harlow, dans Un Pingre
d’ailleurs, il rencontre comme professeur de shimmy, son ancienne bonne amie. Découragée par la sordide avarice de ce triste valseur, Jennie Laskin cherche un moyen de le guérir de ce vice, et pour cela, le confie un soir à une amie, Laura Lowel (Lois Wilson) qu’elle fait passer pour une nouvelle maîtresse de danse. Elle compte pouvoir ainsi surveiller la manoeu-vre et faire agir le couple inconsciemment à sa guise. Mais Laura est une charmeuse en sa simplicité, et John ne lui résiste pas longtemps: cet amour soudain et salutaire va même tuer en lui la pingrerie pour exalter sa générosité! Et c’est un homme nouveau qui, au grand désespoir de la jalouse Jennie, épousera bientôt la gentille Laura, en dépit des obstacles dressés sur le* pas des deux amoureux par l’ex-bonne amie.
John est un brave garçon qui trime ferme du matin au soir pour un salaire des plus maigre.
Jeanne Laskin, John se voit refuser le moindre fond de bourse par son inexorable patron d’oncle. Désappointée par ce contretemps, la jeune fille va en partie de plaisir avec un autre cavalier plus argenté, non sans se moquer publiquement de la niaiserie du pauvre exploité.
Mais, humilié par cet affront, John jura de ne plus s’exposer jamais à être sans le sou. Aussi, quand nous le retrouvons cinq ans plus tard à Métropolis, co-direc-teur d’un commerce de quincaillerie en gros, a-t-il déjà fait fortune, grâce à des principes d’économie peut-être exagérés, qui le font passer partout pour le roi des pingres! Abusant de sa santé pour «»’éviter les frais de collaboration, John se voit forcé d’écouter les sages conseils de son associé et commanditaire, Martin Breen, qui l’oblige à consulter un spécialiste des maladies nerveu
t.ncore une scène du film Un Pingre.
PETITES NOUVELLES
* * * Tout dernièrement au studio de Long Island, un fait très curieux se produisit: la scène du baiser de A Kiss in the Dark qui a donné son nom au film, fut tournée, après arrangements spéciaux entre le soleil et la lupe, pendant l’éclipse totale qui a eu lieu au mois de janvier. Ce te coïncidence étran ge est à noter. Au moment psychologique, qui ne reviendra qu’en l’an 2024,Adolphe Menjou attira la jolie Lillian Rich et lui baisa les lèvres dans l’obscurité.
Et la scène du “ baiser dans la nuit „ fut tournée avec la plus grande facilité grâce à l’éclipse complaisante.
* * * Jack Holt fut récemment victime d’un terrible accident de cheval qui aurait pu lui coûter la vie, en tournant The Thundering Herd. Son cheval, lancé à bride abattue, buta dans un trou recouvert de neige et tomba projetant sous lui son cavalier. Si on n’avait porté secours à Jack Holt à cette minute tragique, l’infortuné aurait été broyé par les chariots qui le suivaient à toute vitesse, et dont les conducteurs ne pouvaient arrêter les montures.
comme unique: il vient en effet de découvrir un violon que les experts attribuent à Nicolas Amati qui, on le sait, fut le maître de Stradivarius.
* 'r * Pour la première fois depuis qu elle est en Amérique, Pola Negri se prépare à aller revoir sa patrie, la Pologne. La grande star fera en Europe un séjour de trois semaines auprès de sa mère. Elle s’occupera en même temps de l’orphelinat qu’elle possède en Pologne et prendra des dispositions pour que cette institution puisse abriter désormais 500 enfants polonais. Pola Negri s’arrêtera ensuite quelques jours à Paris, avant de regagner New-York. .
* * * Betty Compson, la charmante star de Paramount, a dû travailler la danse cl»«j-sique sous la direction' s Théodore Kosloff, avant cle tourner différentes scènes de Now Lives for Cld. On' ajoute que, charmée par ces
John fréquente les salles de dansc6, il fréquente assidûment le Lyne Jazz, académie de danse de son quartier.
* * * Rodolph Valentino mène actuellement une vie des plus actives à Hollywood. Levé à 5 heures du matin, il part aussitôt à cheval et s’entraîne pendant une heure aux exercices d’équitation les plus périlleux. Tout ceci en vue de la réalisation de son prochain film cC7ie Scarlet Power.
Rodolph Valentino est un collectionneur passionné. La lutherie retient tout particulièrement son attention. Le sympathique créateur de SKConsieur ffeaucaire vient d’adjoindre à sa collection une pièce qu’il considère
Grâce à ses principes, voilà John passé le directeur d’une importante quincaillerie: il faut dire que nulle besogne ne l’a rebuté / arriver à amasser un petit magot.
Au dessus: L’homme nouveau qu’est devenu John ne lésine plus j rien n’est trop beau, trop cher, pour la gentille Laura, sa fiancée.
Les photos paraissant sur cette page ont trait au film Un Pingre, dont il est parlé en page 5 du présent numéro.
exercices, Betty Compson est devenue une fervente des danses anciennes
* * * Pola Negri sera étincelante de beauté dans The Charmer. Gaie, spirituelle, “ flirt, „ enjôleuse, elle a composé un délicieux “ type de personnage que nous ne lui connaissions pas. Le public aimera Pola Negri tour à tour passionnée et capricieuse, véritable bourreau de cœurs, qu’il ignorait dans ce genre de rôle.
* * * May Mac Avoy qui interprète le principal rôle féminin de Ben-Hur, le super-film que Fred Niblo réalise pour la Metro-Goldwyn aux environs de Rome, A éprouvé une grande désillusion.
Elle avait tenu à rendre visite sous sa tente à Abdu-lah Kada, cheik arabe authentique qui avec une partie de sa tribu a été engagé pour figurer dans le film.
May Mac Avoy a dû manger avec ses doigts, s’asseoir par terre, et la barbe noire du chef arabe a achevé de démolir ses illusions sur les héros du désert.
— “ J’aimais mieux Rudolph Valentino „ - a-t-elle avoué en quittant son hôte orienta).
ENVOIS DE LECTEURS
Les envois de caricatures, croquis et dessins de nos lecteurs et lectrices affluent au point que, pour donner à beaucoup la chance de voir leurs œuvres reproduites dans nos pages, il nous a fallu en réduire certaines de façon presque'excessive. Mais tels qu'ils se présentent ils suffisent cependant à montrer sinon du talent, du moins une excellente bonne volonté, se dégageant des envois de Sen-Sen, de Capier, de Dolly, de A. B., de Velluet, d’Espinadel, de Mimi Colibri, de C.-M. Guillemin, — j’en passe, et non des moindres. C. R.
René Clair est un de ceux qui ont le mieux compris le cinéma pour en faire l’éblouissement des yeux; il vient de nous le prouver une fois de plus dans son film Le Fantôme du ttCoulin Rouge, qui est bien la plus amusante fantaisie qu’on ait pu réaliser.
Le directeur d’un journal, Gautier, menace de publier des documents compromettants pour l’ancien Ministre Vincent.
Vincent a une fille, Yvonne, et Gautier, pour prix de son silence, demande à Vincent la main de celle-ci.
Yvonne aime Julien Boisssel, l’un des plus jeunes membres du Parlement; mais quand celui-ci veut rendre leurs fiançailles officielles, il se heurte à un refus d’Yvonne que son père supplie de renoncer à l’amour du député.
Julien, désespéré, délaisse tout travail et, pour oublier sa peine, commence à fréquenter les lieux de plaisir.
Un soir, au Moulin Rouge, alors que Boissel se grise de champagne, de musique, de jolies filles, un inconnu s’approche et lui pro pose “l'oubli,,.
Un pacte étrange se conclut et Julien suit son étrange interlocuteur.
Paris, bientôt, est mis en émoi par la disparition du jeune député et par une foule d’événements mystérieux dont, l’auteur reste invisible.
Médium, le docteur Windord, à qui Boissel s’est abandonné, a pu dédoubler
La place nous manque pour donner, sans les réduire au point de leur faire perdre de leur clarté — plus de scènes de l'amusante fantaisie réalisée par René Clair. Parmi les tableaux que nous avons extraits du film, on notera cependant celui où le directeur de L'Echo de Paris tente d'abuser d’Yvonne; celui où fantôme et medium arrivent à point voulu à l’institut pour ressusciter Julien; une scène où l’on voit le jeune député quittant son “ enveloppe charnelle „ couchée dans l’appartement de Neuilly, pour donner toute liberté à son âme vagabonde; d’autres encore, qui ne donnent malheureusement qu’une idée incomplète de cette production, dont toutes les images, parfois insuffisamment lumineuses, ne se prêtent pas aussi heureusement à la reproduction.
Le procédé de surimpression employé dans ce film par l’original metteur en scène qu’est René Clair, lui permet d’obtenir pour nos yeux des visions sans cesse renouvelées du plus amusant effet.
On peut peut-être lui reprocher des photographies insuffisamment lumineuses, des longueurs, des invraisemblances comme, par exemple, la scène de l’Institut où il était si facile de se servir du téléphone; mais, tel qu’il est. au point de vue technique, ce film suscite le plus grand intérêt et le public qui aime les images, lui fera grand succès.
L’interprétation réunit les noms de Georges Vaultier, dans le rôle du Député Julien Boissel, Sandra Milowanoff, blonde et tendre Yvonne. Schultz, ancien ministre, Vincent, un Gautier qui se montre cynique et brutal à souhait, dans le rôle du di-:teur de L’Echo des Rues.
Citons encore Madeleine Rodrigues, délicieusement coquette dans le rôle de Jacqueline et Préjean, reporter vraiment très entraîné.
Philiberte de FLAUGERGUES.
TMT
du MOUM
la personnalité de Julien et, tandis que sa “dépouille charnelle,, repose dans 1 appartement de Neuilly, son âme vagabonde dans Paris où elle joue mille tours aux passants.
Léger, sans soucis, le député s’amuse follement de son invisibilité, mais il apprend bientôt que le professeur Windord, chez
lequel un reporter trop adroit a retrouvé son corps, est inculpé de meurtre et qu’on va procéder à l’autop-( sie! C’est la mort pour lui; nous assistons là à une série de scènes tout à fait curieuses, tout à fait amusantes, jusqu’au moment où fantôme et médium arrivent à l’Institut médico-légal, pour ressusiter Julien.
Les documents compromettants ayant été repris par le bon fantôme et rendus à Vincent, le Député épousera y Yvonne.
FOUR L’inDEPErtDATÎCE
('Suite et fin)
Déjà, croyant la partie gagnée, il s’occupait d'aller seconder l'effort de ceux qui attaquaient le fort Sacrifice.
Et ce fut à ce moment qu’il entendit le cri de Nathan HoMen;
. — Chargez!
U n’avait encore pu prendre aucune disposition que
son flanc droit crevait comme une digue qui s’effondre sous la poussée des eaux. Il appela à lui ses « habits rouges » qui lui faisaient une sorte de garde fidèle, mais il ne put en réunir qu’une trentaine. Son ordre n’arriva pas jusqu’aux autres.
La cavalerie de Nathan entra comme un coin dans son armée, tourbillonna, déferla et enveloppa les fantassins.
Les troupes de Butler quittèrent les pentes et dévalèrent, poursuivies par les dhevaux. Nathan laissa ces .partis démembrés, il voulait détruire le cœur de la faction et il se rendait compte que son ennemi se tenait avec ses « habits rouges », qui gardaient encore une grange à demi ruinée, près de laquelle courait un ruisseau. Il y lança ses hommes et fut secondé par les fantassins américains qui revenaient à la charge.
La grange fut rapidement nettoyée, mais on n’y trouva point Butler.
Le capitaine l’avait quittée seul, non point par lâcheté ou par peur d’être pris, mais parce que ce soldat aventureux pensait toujours à la revanche quand il sentait la défaite.
' Laissant ses hommes lutter seuls et les voyant prêts à se défendre jusqu’au dernier, il sortit par derrière et gagna un terrain couvert d’où il pouvait s’enfuir vers la campagne.
Si Butler n’avait pas été échauffé par l’action, il eût peut-être passé et échappé aux Américains, mais il avait grand soif et, en traversant le ruisseau, il ne put s’empêcher de boire.
U y trempa son quart, le remplit et, le portant à ses lèvres, leva la tête pour se désaltérer et prononça à voix haute:
Un claquement, un seul. Le quart tomba des mains du capitaine Butler et lui-même s’abattit, la tête dans le ruisseau.
Un paysan de Johnson Hall qui combattait, depuis le. début, dissimulé dans un fourré d où, avec ses valets, il tirait dans, le dos de l’ennemi, venait de le tuer.
Nathan Holden, voyant l’armée ennemie rompue, ne perdit pas de temps à rechercher Butler. Il ne savait pas qu’il était mort, mais pensait au moins qu’il ne serait pas dangereux pendant longtemps.
Et puis, il fallait à tout prix courir au secours du fort Sacrifice. ’
11 se demandait ce qui avait pu advenir. Il était alors un peu plus que midi. Rassemblant ses cavaliers, il reprit la route du fort. _
C’était là-bas le dernier sursaut de la résistance. Malgré l'absence de Butler, les troupes de Hare et les Mohicans de Brant se ruaient à l’attaque finale.
Ils avaient apporté des monceaux de paille, des fagots, tout ce qu’ils avaient pu trouver de débris à brûler dans les voitures jetées au pied du vallon et, les avançant au pied des palissades, ils y mirent le feu.
Si l’incendie ne pouvait atteindre le camp tout entier, il aveuglait au moins les défenseurs.
Masqués par la fumée, les assaillants attaquèrent la porte à coups de hache.
On comprit à l'intérieur que le dernier moment était venu. Les femmes cherchèrent un abri dans la maison, on les y poussa avec tout ce qu’il y avait d enfants et d’invalides. Mais combien y en eut-il qui ne purent y
La cavalerie attaque les lignes
prendre place? Celles-là demeurèrent au dehors, cognant contre la porte fermée qui ne devait plus s ouvrir, hurlant leur terreur et leur affolement.
L'une d’elle se jeta de soi-même sur une baïonnette et mourut, la poitrine percée.
Et les autres virent soudain s’abattre la porte de la redoute et l’ennemi se ruer.
;Les blancs et les Indiens étaient mêlés. Les uns et les autres tuaient avec la même sauvagerie, à coups de couteau, à coups de crosses, à coups de dents. Ils s ouvrirent un chemin sanglant à travers tous ces corps sans défene.
ils gagnaient la maison, ils allaient ouvrir la porte, ils foncèrent...
Mais voilà qu’à ce moment un tumulte inquiétant agita ceux qui se tenaient encore près des palissades et en terminaient avec les derniers défenseurs.
Un grand cri jaillit «dhez les Indiens: -
— Les Américains!
Les sabots des chevaux lancés au galop faisaient sur la terre dure un roulement de tambour. Il y eut au-déhors une salve nourrie et les assaillants virent fuir leurs camarades.
Alors, une panique les affola à leur tour, lis quittèrent la redoute, mais il était trop tard. Ils furent enveloppés et sabrés avant d'avoir passé l’enclos.
Le nettoyage se faisait rapidement et sans quartier. Un ennemi pris était un ennemi mort. On voyait les grands sabres tournoyer au-dessus des têtes et tomber dans un éclair d’acier.
Nathan Holden dégageait à lui seul l’entrée de la
Quoiqu’un descendait par là. Deux souliers pesants parurent d’abord, puis deux jambes très maigres qui (battirent l’air jusqu’à ce qu’elles eussent trouvé un appui; enfin, un grand corps dopt les habits étaient singulièrement froissés, et une tête noircie par la suie.
— Il me semble avoir entendu des acclamations! dit ce singulier personnage; est-ce que par hasard on ne se battrait plus?
Telle fut la première pensée qui vint à l’esprit de Jacob Hiers qui, par la suite, raconta aux gens du Sud comment, au fort Sacrifice, il avait mis à lui tout seul trente Indiens hors de combat et une douzaine de soldats britanniques.
Et comme personne ne lui faisait de réflexions désobligeantes, un an après, le nombre des Indiens qu’il avait tués était monté à cent et celui des sôldats britanniques à cinquante..
Sir Henri Montague a appris que les grands cœurs
Sir Henri Montague a appris que lés grands cœurs sélévent au dessus de la naissance et de la richesse.
maison. Il lui tardait de savoir combien de vivants il allait trouver là.
La porte s’ouvrit avant qu’il y fut. Il entra parmi ces gens tassés qui croyaient à peine à la victoire. Ils voulaient être bien sûrs qu’ils avaient échappé au massacre.
Et soudain il vit un visage qui lui souriait, un visage aimé à qui, même au plus dur de l’action, il n’avait pu s’empêcher de penser.
— Vous étiez donc là? dit-il.
Et Nancy lui tendit la main.
Devant Sir Henri, Nathan Holden ne sut que dire. Il se tenait raide et salua machinalement. Mais le vieillard secoua la tête.
— Je vous fais mes excuses, dit-il, je sais maintenant ce que c’est que l'Amérique.
Et tandis qu’ils s’étreignaient, un courrier du camp de Washington apportait une Jreureuse nouvelle.
Le commandant en chef de l’armée britannique, le général Cornwallis, venait de déposer les armes le jour même.
Au prix du sang de ses enfants, l’Amérique venait de conquérir son Indépendance. Washington était devenu le grand homme de la Liberté. Et lorsque les survivants du fort Sacrifice eurent quitté la maison du dernier effort, il y eut dans la cheminée un bruit étrange.
s'élèvent au-dessus de la naissance et de la richesse. Nancy est devenue Madame Nathan Holden et personne ne s en repent.
Dans le grand domaine de Virginie, ils vivent en Américains. Nathan a posé le fusil qui, dans le grand salon, est suspendu à côté de l’épée de Charles, et parfois il le prend et regarde s’il fonctionne encore.
Cela fait toujours un peu peur à Nancy.
— Mon chéri, dit-elle, vous n’espérez plus vous en servir, j’espère?
Le jeune mari pose alors son arme.
— Si, dit-il, pour aller dans le Nord tuer des sangliers.
Et tous deux sortent en se tenant par la taille, et
Sir Henri dit qu’il sera obligé de faire agrandir toutes les portes de la maison, car Nathan et Nancy, quand ils sont ainsi, passent partout de front et prétendent ne pas céder le pas l’un à l’autre.
— J’ai autant de droit que vous à l’honneur, dit Nancy, n’étais-je pas à fort Sacrifice?
Et Nathan, qui ne se rappelle pas cette journée-là sans une profonde émotion, l’embrasse alors et songe qu’il s’en fallut de bien peu que Nancy ne fût jamais son épouse.
Et en ces moments-là elle lui semble plus chère.
Notre LE STIGMATE
Petit Feuilleton d’après le film réalisé par Louis FEU1LLADE et Maurice CHAMPREUX
DISTRIBUTION:
Jean MURAT lient le rôle de ... Len>is Johnson
Joë HAMMAN .... L’Inspecteur Coursun
J. P STOCK.... . Nordier
CHARPENTIER.... La Comble
de ROMERO. Mahmoud Khan
IVjnie Nina ORLOVE clans le rôle d’Irène Petite Jeanine BLANLEU1L . . Gabp
Mlle Germaine CHAMBERT. Mine Delesiang
Mlle Georgette LHERY.... Liliane
Mme FABRE.... Maman Touriolle
Francine MUSSEY dans le rôle de Manon et
BOUBOULE dans le rôle de Geneviève
UN REVENANT
— l aites entrer, dit le banquier Samuel.
M. Lewis Johnson, milliardaire américain, pénétra dans le bureau du financier. C’était un homme encore jeune, d une tournure élégante, au masque rasé, à la physionomie grave, un peu froide au premier aspect, comme il arrive chez ces “ self made men „, tout énergie, tout réalité, du nouveau monde; mais à la vue du banquier, le masque avait eu un frémissement à peine perceptible, et qui n’avait pas échappé à l’œil perspicace de Samuel.
0 Le milliardaire s’était installé dans un club.
L’objet de ma visite, commença-t-il, ne manquera pas de vous surprendre.
— Je vous écoute.
— Vous avez eu jadis dans vos bureaux un employé du nom de Monbrun...
- Qui a été condamné aux travaux forcés pour vol a mon préjudice, parfaitement, je m’en souviens.
— Et qui s’est évadé du bagne, vous le savez aussi, j’imagine.
— Les journaux nous ont conté cette évasion, en effet; le forçat n’a pas été retrouvé; sans doute a-t-il
été la proie des requins.
Il vit,* Monsieur. Je suis chargé par lui de vous
La petite Gène- viève dans l’atelier* du peintre La Comble.
M. La Comble et Geneviève, rôles interprétés par M. Charpentier et la petite Bouboule.
restituer la somme qui vous a été volée. Voici
11 jeta une liasse de billets sur le bureau du banquier, un peu surpris tout de même, malgré qu’il en eut, et qui d’un œil aigu interrogeait la face fermée du milliardaire.
il s’est refait sa vie? dit le banquier. Allons, tant mieux! Ce garçon m'avait tout d'abord séduit, et quand il commit son forfait...
— 11 n'a pas volé, répliqua vivement Johnson
— 11 n’a pas volé? Mais ses aveux devant la cour?
— Croyez-moi, M. Samuel. 11 était innocent Peut-être a-t-il pris sur lui la faute d’un autre qu’il ne pouvait ni ne voulait accuser, parce que c'était une femme et qu il l’aimait.
Au fait, cela m expliquerait en effet certaines particularités de cette affaire que je ne comprenais pas. Dans ce cas, dites-lui, je vous prie, que je lui rends toute mon estime.
Il en sera bien heureux, M Samuel Je vous remercie vivement,
Or, c’était Monbrun lui.-même qui. ayant échappé aux requins et à la police, avait fait fortune sous le nom de Lewis Johnson et venait en France à la recherche de son ancienne maîtresse Irène, à qui il venait réclamer sa fille Geneviève pour l’emmener avec lui en Amérique.
Que de fois il avait rêvé, là-bas dans l’ennui du bagne, et depuis, dans la fièvre du travail à New-York, que de fois il avait rêvé au moment où il tiendrait dans ses bras cette petite gosse, dont il ne savait qu’une chose, qu’elle vivait, et qu’il fallait l’arracher à la mere indigne qui tenait à Nice un bar, où se réunissaient les filles de joie et les rastas.
Après sa visite au banquier Samuel, il s’était impressé vers Nice, avait découvert l’Iren’s bar et, sans être reconnu d’abord, avait étudié les habitués. 11 avait bu quelques coupes de champagne avec une fille, Manon, qui s’était offerte, escomptant une riche aubaine. Il avait trinqué avec l’inspecteur de police Coursan, qui suivait là-bas la piste de deux bandits, Gidard et Nor-dier, dont les manœuvres avaient pour centre l'Iren’s. Et Coursan, qui avait autrefois passé les menottes à Monbrun, n’avait pas été sans retrouver dans son souvenir une ressemblance.. Mais à l’hôtel du milliardaire américain on lui avait déclaré: c’est M. Lewis Johnson de New-York. Il s’était enfin fait reconnaître d’Irène, qui avait commencé par s’évanouir, puis, à la demande de Monbrun qui voulait sa fille, rien que sa fille, elle s’était
trouvée fort embarrassée. Car cette mère indigne avait cédé tous ses droits sur l’enfant à un vieux peintre, M. La Comble, qui désirait l’adopter et qui l’avait pour ainsi dire achetée.
— Que faire? se demandait l’affreuse femme, Monbrun offrait un million pour ravoir sa petite Geneviève.
Le lendemain elle lui amenait une fillette que Monbrun couvrit de baisers.
— Avez-vous le chèque? demanda Irène.
— Voici le chèque, répondit Monbrun, et que Dieu vous protège désormais!
11 allait s’enfuir, emportant la tendre proie qu’il venait chercher, quand la fillette entendit des sanglots dans la chambre voisine.
— Je veux voir maman, je veux voir maman, cria l'enfant.
A ces mots une porte
Un père abusé.
s’ouvrit. M anon, la fille galante se précipita.
— Que signifie? interrogea Monbrun.
Pardonnez - moi, répondit Manon. Je n'ai pu m’empêcher de répondre au cri de ma petite Gaby.
— Gaby? Ce n’est donc pas Geneviève?
— Ecoutez. M.Monbrun, j’aurais dû me taire. Mais c'est plus fort que moi. Je ne peux pas. Irène ayant cédé sa gosse à un vieux monsieur qui a voulu se charger d’elle, m’a demandé de vous remettre Gaby comme s elle était votre fille. J’ ai accepté pour que Gaby soit heureuse, la pauvre! Et maintenant voici que je défais tout cet ouvrage.
— Mais c’est abominable, s’écria Monbrun. elle a donc vendu notre enfant?
11 décrocha, le téléphone, donna l’ordre à son banquier de ne pas payer le chèque, puis, se retournant vers Manon:
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êtes une bonne mère, je vous aiderai à vous établir et à élever votre fillette. Mais par grâce, où est ma petiote? Il n’est point de sacrifices auxquels je ne sois disposé pour rentrer en possession de cette enfant.
(A suivre). Jean BLAISE.
Petites nouvelles
* * * Viola Dana a failli se noyer l[autre jour; elle tournait quelques scènes de Lord Chumley à bord d’un canot automobile très rapide, le Lucky Strike II, lorsqu’une voie d’eau se déclara dans la coque, et le petit bâtimen* coula très rapidement. Le bateau de l’opérateur qui se trouvait à 100 mètres derrière, n’eut que le temps d’approcher pour retirer l’artiste et son mécanicien qui, épuisés, étaient sur le point d’abandonner l’épave où ils se cramponnaient.
* * * Mäe Murray, qui, aux côtés de John Gilbert, interprète le principal rôle féminin du nouveau film The Merry Widow (La Veuve Joyeuse) Unis' en scène par Eric von Stro- heim pour la Metro Goldwyn, annonçait dernièrement à son mari, le metteur en scène Robert Z. Léonard: “ Dear, j’ai l’intention de porter ce soir cette nouvelle robe. N’est-elle pas admirable? Un vrai poème „. — “ A en juger par ses dimensions réduites, je dirais même un véritable épigramme „ précisa Robert Z Léonard avec indulgence.
* * * Les femmes bandits ont beaucoup fait parler d’elles dernièrement aux Etats-Unis. Gela a inspiré un scénario dramatique à l’écrivain américain Fred Kennedy Myton. Ce scénario a été réalisé par la Metro-Goldwyn qui en a tiré le film “ The Heart Bandit.,,.
Viola Dana joue le rôle d’une jeune femme affiliée â une bande de malfaiteurs. A ses côtés, Wallace Mac Donald interprète le rôle de “ Spike „ le chef de bande et le populaire Milton Sills, le rôle du jeune homme pour l’amour duquel Viola Dana redevient honnête.
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